Les températures caniculaires persistent en Algérie. Depuis plus d’une dizaine de jours, les Algériens essaient de s’accommoder tant bien que mal avec un thermomètre, qui frôle les 40 degrés au niveau des wilayas du nord, et dépasse parfois les 50 degrés au niveau des wilayas du sud. Des conditions météorologiques extrêmes, qui favorisent le déclenchement de feux de forêts et imposent aux services de la protection civile une alerte continue. Les BMS émanant de l’Office national de météorologie se suivent à une cadence « infernale » depuis plus d’une semaine. Même dans certaines villes côtières, l’intensité et la durée des chaleurs sont devenues inquiétantes au point de susciter de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. A cela, il faut ajouter le rationnement de l’approvisionnement en eau potable et les mises en garde des services de santé adressées particulièrement aux malades et aux personnes âgées, afin qu’ils évitent de s’exposer à un soleil de plomb, qui tape sans relâche et un air brûlant à couper le souffle. En effet, plusieurs régions de l’Algérie vivent depuis une certaine période dans une fournaise sans précédent. Le fait est assez exceptionnel au point qu’il soit traité comme un sujet d’actualité « brûlante » ! L’Algérie suffoque sous des chaleurs record, notamment au niveau des quartiers populaires ou les espaces verts font défaut, comme c’est le cas de la nouvelle ville Ali Mendjeli à Constantine, dont la population, estimée à plus de 400 000 âmes, vit un véritable « couvre-feu » des premières heures de la matinée jusqu’à la fin de journée. En ce qui concerne les villes du grand sud, l’Office national de météorologie a encore mis en garde, hier, dans un BMS, contre une vague de chaleur record atteignant 50 degrés à l’ombre dans plusieurs wilayas. Le BMS, de niveau 3, indiquait que la canicule affecterait les wilayas de Ouargla et Touggourt. L’office a également mis en garde contre une canicule dépassant les 49 degrés à l’ombre dans les wilayas d’Adrar, Timimoun, In Salah et Bordj Badji Mokhtar. Avant-hier, neuf (9) wilayas du sud ont occupé le sommet du classement des villes les plus chaudes de la planète, selon le site spécialisé Ogimet. Il s’agit de Ouargla (50,1°), Hassi-Messaoud (49,7°), Adrar (49,0°), Timimoun (49,0°), Touggourt (48,9°), In-Salah (48,4°), Rhourd Nouss, près de Hassi Messaoud (48,3°), Krechba, près de Ghardaïa (47,4°), et El Ménéa (47,3°). « Avec ses 50,1°, Ouargla se rapproche à moins de 6° du record mondial absolu, établi à Furnace Creek, dans la vallée de la Mort en Californie, le 10 juillet 1913, avec une température caniculaire de 56,7° », selon le site Eldorado Weather. Toujours d’après ce site, 10 villes algériennes ont été classées hier dans le top 15 des endroits les plus chauds au monde. Ouargla est encore en tête avec 50,1°C. Elle est suivie de Hassi-Messaoud (49,7°), Adrar (49°), Timimoun (49°) et Touggourt (48,9°), In-Salah (48.4°), Rhourd Nouss (48.3°), Ahwaz en Iran (47.4°), Krechba (47.4°), El Ménéa (47.3°), Safi-Abad Dezful en Iran (47.3°), Omidieh en Iran (47.1°), Ghardaïa (47°), Nokkundi au Pakistan (47°) ; et Kuwait International airport (46.9°).
Mohamed Mebarki
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