Lors de la deuxième session de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de l’année en cours, tenue le jeudi 27 juin, Mohamed Meziane, wali d’El Tarf, a enjoint les sept chefs de daïra à assainir tous les dossiers en suspens relevant de la loi 08/15, relative à la régularisation des constructions.
Il a précisé que ces commis de l’Etat ne pourront pas partir en congé tant que cette tâche ne sera pas accomplie. Pour atteindre cet objectif, la multiplication des réunions s’avère indispensable, bien que cela relève d’une prouesse difficile à réaliser. En effet, certaines daïras, à l’image de Dréan, Ben M’hidi ou Besbes, font face à des dizaines de dossiers en attente de régularisation. Avec des réunions qui se tenaient habituellement tous les quinze jours en moyenne, la commission impliquant plusieurs secteurs, dont les domaines, l’urbanisme et l’Assemblée Populaire Communale (APC) pour ne citer que ceux-ci, parvenait difficilement à passer au crible les dossiers dont le nombre ne dépassant parfois pas les doigts d’une seule main. En cas de rejet, le concerné est invité à introduire un recours. Cependant, ce dernier est souvent non respecté, et la personne touchée par cette mesure poursuit la construction. Cette situation explique les nombreuses décisions de démolition non exécutées, bien que certaines aient effectivement abouti. La régularisation des constructions illicites s’apparente souvent au mythe de Sisyphe. Alors que les communes pensent avoir traité tous les dossiers, de nouveaux cas arrivent aux services techniques des APC. Il est donc improbable d’achever ce processus, qui constitue un véritable casse-tête pour les services concernés. Durant cette session de l’APW, le secteur du tourisme a également été abordé. Malgré un certain regain d’activité avec la réception de nouveaux établissements hôteliers et un village touristique à El Battah, beaucoup reste à faire en matière d’hébergement afin d’accueillir les milliers d’estivants qui affluent vers le littoral de la wilaya d’El Tarf. Dans le volet « divers », les élus ont porté à la connaissance du wali les pénuries d’eau qui sévissent dans certaines communes, l’absence de certaines commodités essentielles au quotidien des citoyens, telles que le bitumage de certains accès et l’éclairage public, ainsi que les retards constatés sur certains projets, notamment l’échangeur de Djenane Echouk dans la commune de Dréan
Iheb
Partager :