Les riverains et les propriétaires de commerce du centre-ville se plaignent du problème des coupures fréquentes de courant électrique. En effet, ils ont vécu avant-hier, dimanche 30 juin, une journée cauchemardesque. La ville des jujubes est frappée de plein fouet par une chaleur caniculaire et la journée a été ponctuée par des coupures d’électricité qui en ont irrité plus d’un. Plusieurs climatiseurs installés dans les foyers et les magasins, uniques sources de fraîcheur, se sont logiquement arrêtés de fonctionner, contraignant certains commerçants à arrêter leur activité jusqu’au rétablissement du courant, là où d’autres ont carrément baissé le rideau pour la journée. « Cela fait plus d’une demi-heure que l’électricité est coupée. Je ne peux travailler dans ces conditions parce que sans la climatisation, mon local est une fournaise. Même les clients ne peuvent supporter cette chaleur qui règne à l’intérieur de mon établissement », a expliqué le tenancier d’un commerce sis rue Khémisti Mohamed. « Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Cela fait des années que le centre-ville est confronté à ce problème devenu récurrent. Les services de Sonelgaz nous disent à chaque fois que c’est un problème de phase, mais n’ont pas réglé ce problème à ce jour, causant d’énormes désagréments aussi bien aux résidents qu’aux commerçants et endommageant d’importants appareils électroménagers, notamment le réfrigérateur, vital en été », a précisé un habitant. « C’est vrai que la forte chaleur est une des causes principales de la coupure de courant. Il y a également les délestages volontaires momentanés, opérés par les services de Sonelgaz, les climatiseurs qui tournent à plein régime et la vétusté des appareils et des équipements, mais ce n’est pas une raison pour faire de ce problème de phase, qui perdure dans le temps, un grand problème », a ajouté un retraité de la société Sider, avant d’ajouter : « La solution pour remédier à cette situation est facile. Il suffit de réaliser des postes transformateurs dans le centre-ville et le problème est vite réglé, parce que celui du théâtre est très vieux et saturé. »
Nejmedine Zéroug
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