L’une des victimes du carnage de la cité CNEP, dans la plaine ouest du chef-lieu de wilaya, le petit garçon de sept ans, a miraculeusement survécu à l’horreur. En effet, donné pour mort à deux reprises, en raison de deux arrêts cardiaques, l’enfant, dont le témoignage a été décisif pour retrouver l’assassin, a été égorgé, en plus d’avoir reçu pas moins de 24 coups de tournevis, dont deux au cœur. Fort heureusement, sa vie n’est plus en danger et son pronostic vital n’est plus engagé.
Après avoir été donné pour mort lors de sa réanimation, comme rapporté dans notre édition d’hier lundi 1er juillet, le bambin aura finalement survécu. La nouvelle de sa survie a d’ailleurs fait la joie des internautes dans les réseaux sociaux. C’est ce petit garçon qui a donné le nom de leur bourreau, sa tante nommée « Marwa », laquelle s’est déplacée la veille chez la mère des deux victimes, pour lui demander un prêt. Une façon pour elle de situer exactement l’emplacement de l’argent. De son vrai Dalila et surnommée Marwa, l’auteure de ce crime crapuleux est née et a grandi au quartier populaire de « Djebenet Lihoud », avant de déménager il y a quelques années dans un logement social de la cité Bouzâaroura. Accompagnée de sa complice, S. Selma, qui portait ce jour-là un « Djelbab », elle avait réussi à s’emparer d’une somme d’argent et d’un lot de bijoux. Cependant, les monstres n’ont pas eu le temps de profiter de leur butin mal acquis, ce dernier ayant été récupéré par les enquêteurs moins de dix heures après leur méfait. Comble du sordide, « Marwa l’éventreuse », qui a égorgé et asséné pas moins de cinquante coups de tournevis au ventre à ses trois victimes, outre plusieurs coups de marteau, a pris le soin de prendre une douche avant de quitter les lieux du crime. En outre, nous apprenons d’une source crédible que le chauffeur ayant assuré le déplacement des deux femmes s’est livré à la police de son propre gré, après avoir pris connaissance des faits. Quant au mari de la principale mise en cause, il a été interpellé par les agents de la brigade criminelle de la Police Judiciaire (PJ), qui l’a auditionné puis relâché.
B. Salah-Eddine
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