Les familles souk-ahrassiennes ont désormais de quoi être fières en matière d’infrastructures de détente et de loisirs. Le jardin public Abdeslem Zougari, inauguré récemment, répond aux besoins d’évasion des habitants, particulièrement pendant la saison estivale où ils peuvent s’y rendre pour une escapade nocturne.
Situé en amont de la ville et bénéficiant d’un climat oasien, ce jardin est on ne peut plus convenable pour les visiteurs qui y trouvent le « confort de l’âme ». Des couples avec ou sans enfants, ainsi que des groupes de jeunes des deux genres, y affluent chaque soir de toute la région, transportés par bus et taxis, à la recherche d’un moment d’évasion loin de la fournaise de leur lieu de résidence. Les propriétaires de locaux de commerce se montrent aimables et accueillant en leur proposant divers produits, tasses de thé à la menthe notamment, sur des terrasses merveilleusement bien aménagées. Quant aux chérubins, ils ont le choix entre toboggans, balançoires et bacs à sable, entre autres. Par ailleurs, le parc zoologique adjacent, où l’on peut observer certaines espères rares telles que des lions, des autruches et des paons, attire les amateurs de faune. Pour les enfants, un parc d’attractions situé plus au nord propose des jeux mécaniques. Certaines familles préfèrent les hauteurs de la ville, connues sous le nom de M’riss, où il fait plus frais. Elles s’installent en groupes de part et d’autre de la route nationale 16, ce qui leur procure un sentiment de sécurité – bien que celle-ci soit déjà assurée par les services compétents. Ces citoyens y restent jusqu’à une heure tardive, savourant à satiété les moments de fraîcheur offerts par la brise du soir, avant de regagner leur domicile. Cette répartition spontanée des visiteurs entre les différents sites de la ville contribue à désengorger le jardin public, offrant ainsi une expérience plus agréable à tous.
Hamid Fraga
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