Un drame au bord de la mer a eu lieu avant-hier 6 juillet à la plage centrale de Sidi Abdelaziz, située à 35 kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Jijel. Un homme de 33 ans, originaire de la wilaya de Tamanrasset, a perdu la vie par noyade. Ce décès est le quatrième cas de mort après une hydrocution enregistré avant-hier samedi. Ces noyades qui surviennent particulièrement dans des zones rocheuses et isolées se produisent le plus souvent en dehors des heures de surveillance tel que prévu par le dispositif mis en place par les services de la protection civile. En effet les coins isolés d’un rivage, prisés par les nageurs pour leur tranquillité et leur beauté naturelle, présentent des dangers ignorés par les baigneurs. Des courants sous-marins pouvant créer des trous d’eau, des rochers immergés et l’absence de surveillance adéquate augmentent considérablement les risques d’accidents mortels. Face à cette situation pleine de dangers les autorités appellent à la prudence et rappellent l’importance de respecter les consignes de sécurité à savoir nager dans les zones surveillées pendant les heures de présence des sauveteurs, d’éviter les plages isolées et de ne jamais se baigner seul. Des patrouilles de sécurité supplémentaires sont déployées dans les zones à haut risque, et des panneaux d’avertissement sont installés pour alerter les estivants sur les périls spécifiques à certaines plages. Par ailleurs il y a lieu de signaler que les éléments de la protection civile de Jijel sont intervenus hier 07 juillet, aux environs de 12 h 13, sur un grave accident de la circulation ayant eu lieu à la cite Haddada sur les hauteurs de la ville de Jijel concernant un enfant de 9 ans renversé par un motocycliste. Le malheureux garçon victime de ce choc, souffre d’une sérieuse blessure à la tête et d’une fracture à la jambe droite. Les secouristes accourus rapidement sur les lieux de l’incident, lui ont apporté in situ les premiers soins avant de la transférer dans un état inquiétant, aux urgences de l’hôpital Mohamed Seddik Benyahia de Jijel.
M. Bouchama
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