Hier, premier jour de l’année hégirienne (1er mouharram 1446), les personnes, en particulier les familles, qui ont convergé vers la gare routière de Dréan, située à la sortie de la ville, à proximité des routes nationales 84 et 16, n’ont trouvé aucun moyen de transport ; ni bus ni taxi, et encore moins de fourgons. Seuls quelques taxis urbains proposaient des trajets dans Dréan et vers la gare. Des citoyens que nous avons rencontrés sur place ont estimé cette situation anormale lors d’un jour férié. Ils se sont trouvés dans l’impossibilité de se rendre à leur destination, notamment à Annaba, dans la commune d’El Hadjar par exemple, et surtout au chef-lieu de cette wilaya. Même les liaisons vers des destinations proches, telles que Bouchegouf (Guelma) et Echatt (El Tarf), ou un peu plus éloignées comme les chefs-lieux de ces deux wilayas, étaient inexistantes. Certaines personnes ayant des déplacements urgents ne pouvaient pas se permettre d’avoir recours à un clandestin, celui-ci exigeant un prix hors de leur portée. Un chauffeur de taxi urbain nous a indiqué que cette situation se répète régulièrement les jours fériés, et ce malgré l’établissement d’un programme de permanence par la direction des Transports. Il appartient donc à cette direction d’opérer des contrôles et de sanctionner ceux ne respectant pas leurs obligations de permanence.
Iheb
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