Implantée au beau milieu du massif forestier de l’Edough, à une trentaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya d’Annaba, la ville d’Oued El Aneb, relevant de la commune de Berrahal, est une commune côtière que beaucoup d’Annabis, y compris une bonne partie de sa population, ignorent.
Symbole de hauts faits d’armes pendant la Guerre de libération, Oued El Aneb, commune à caractère agricole et forestier, dont la population a également subi des années durant les affres de la décennie noire, détient une côte maritime de près de cinq kilomètres, dont la plage dite « Aïn Rihana », que certains catégorisent comme l’un des plus beaux sites naturels de la Coquette. Encore à l’état sauvage, cette partie maritime située entre Aïn Barbar (commune de Seraidi) et Chétaïbi, où se marient mer et montagne, est un véritable tableau de maître. Il est à noter que lors d’une récente visite à Aïn Barbar, le wali a donné des instructions fermes pour la rénovation du chemin de wilaya reliant cette zone à celle de Mechoir El Arab (Chetaïbi), qui a été fermée il y a plus de deux décennies, par mesure de sécurité. Totalement sécurisé depuis des années, grâce à une présence quasi permanente des forces combinées de l’Armée Nationale Populaire (ANP), à la grande satisfaction des riverains, la route reliant Oued El Aneb au littoral, distante d’une vingtaine de kilomètres en passant par la nouvelle ville Benmostefa Benaouda, a été rénovée et rouverte à la circulation. Aujourd’hui, des voix s’élèvent, essentiellement de la part des jeunes, pour que les autorités de la commune œuvrent à la création d’un abri de pêche, afin de permettre aux nombreux habitants d’opter pour l’exploitation de la richesse maritime de leur région.
- Salah-Eddine
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