La wilaya de Batna recense une centaine de personnes atteintes d’hémophilie, selon des sources concordantes. Ces patients, souffrant de douleurs aiguës ou chroniques, requièrent une prise en charge médicale urgente, mais font face à une pénurie critique d’infrastructures adaptées. L’inexistence d’un établissement spécialisé à Batna empêche ces individus d’accéder aux soins à domicile, une approche essentielle pour traiter rapidement et efficacement les saignements légers et modérés. Ce manque contraste avec la situation d’autres wilayas : Constantine dispose d’un centre dédié au diagnostic et au suivi thérapeutique, tandis qu’à Alger, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Beni Messous propose des installations modernes pour la détection précoce des complications, les traitements et la rééducation. La thérapie actuelle, consistant en l’injection intraveineuse du facteur de coagulation déficient, se montre efficace pour enrayer les hémorragies. Néanmoins, son accessibilité demeure problématique pour de nombreux Batnéens touchés par cette affection. L’hémophilie, trouble génétique se manifestant par des saignements potentiellement mortels, affecte principalement la gent masculine qui la transmet à sa descendance. Les statistiques révèlent que 85 % des personnes atteintes sont des hommes. Cette pathologie s’avère particulièrement redoutable en cas d’hémorragies internes. Confrontés à cette réalité, des professionnels de santé appellent à la prudence, insistant sur la nécessité de considérer la possibilité de cas d’hémophilie chez les jeunes patients lors des interventions médicales.
N. B.
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