La faculté des Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication (NTIC), relevant de l’université Constantine 2, a abrité hier, mercredi 10 juillet, une journée de sensibilisation au profit de porteurs de projets de trois universités, ayant bénéficié de cycles de formation au sein des centres de développement de l’entrepreneuriat créés, par les ministères de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ces structures ont été créées pour répondre aux besoins et nouvelles mutations qu’a connu l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE), avec le lancement du dispositif NESDA, (de l’anglais National Entrepreneurship Support & Development Agency). Dans son intervention inaugurale de cette journée, Hakim Aouat, le directeur de l’agence de Constantine, a tenu à réitérer la volonté de l’État d’accompagner les porteurs de projets. Des interventions ont été données respectivement par Sandra Saibi, coordinatrice nationale des centres de développement de l’entrepreneuriat, Mohamed Salah Kerbadj et Sadek Gridi, deux cadres formateurs de l’agence de Constantine et Mehdi Benghenissa, chargé de la gestion du service d’accompagnement, autour des centres de développement de l’entrepreneuriat, des nouvelles réformes et orientations du dispositif NESDA, à commencer par les conditions de faisabilité, la grille d’évaluation du plan de travail, la création et la gestion d’une microentreprise, ainsi que le rôle de la commission de validation et de financement dans le traitement des dossiers des porteurs de projets. Cette journée a permis aux participants de débattre de questions centrales, liées à la réussite et à la continuité des projets déjà initiés. Dans ce contexte, il convient de signaler que les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels devraient être dotés, eux aussi, de centres de développement de l’entrepreneuriat dans les jours à venir, selon une déclaration faite à la presse par le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El Mahdi Oualid.
M. Kherrab
Partager :