273 views 6 mins 0 Comment

ES Sétif : Redha Bendris nouvel entraineur

Comme annoncé dans notre édition du samedi 29 juin 2024, la « compétence algérienne » devant prendre les commandes de la barre technique de la formation phare d’Ain Fouara est Redha Bendris.  Comme « promis » par Abdelkrim Bira, le porte-parole du club. L’ex-coach de l’ESMostaganem a été présenté hier à la presse, et ce, vingt-quatre heures, après la résiliation du contrat du Tunisien Ammar Souyah qui avait signé un contrat de trente-six mois, en février dernier. Entouré d’un grand « secret », la venue de l’ancien défenseur de l’ESS des années 1990 ne fait pas l’unanimité au sein des fans ententistes. Pour bon nombre de socios, Bendris devant composer avec les « interférences » du recruteur en chef du club, n’aura pas les coudées franches. La mission s’annonce ardue pour Bendris ayant paraphé un contrat de deux ans. Fidèle à sa ligne de conduite Bira qui voudrait certainement emboiter le pas à Djamel Belmadi dans sa relation avec la presse, n’a pas voulu rendre public la composante du staff technique. Ce dernier sera, à un élément près, constitué de deux adjoints (Abdeldjalil Louail et Azzedine Oukrid) d’un préparateur physique en l’occurrence Khaled Chebah et Sofiane Mechhoug comme entraineur des gardiens. On parle aussi d’Amar Belhani comme deuxième entraineur des gardiens : « je suis heureux de revenir à la maison. Je ferai le maximum pour être à la hauteur de la confiance du propriétaire et des attentes des supporters, principal capital de l’ESS. Je reviens car j’ai une dette envers le club qui m’a tout donné. La mission ne sera guère facile .J’en suis conscient. Je demande au public et la presse de nous aider car on ne va pas bâtir du solide en quelques semaines. Redorer le blason de l’Entente exige du temps et l’aide de tout un chacun. Avec une expérience de 17 ans, le nouveau challenge ne me fait pas peur. Je suis en mesure de relever le défi et permettre à l’entente de renouer avec les premières loges. C’est cet objectif qui m’a été assigné. Pour lever toute équivoque, je suis l’entraineur en chef et premier responsable de l’équipe. A propos du recrutement, j’échange constamment avec le manager général » révèle le nouveau coach de la formation sétifienne devant reprendre les entrainements, le samedi 20 juillet courant. Concernant la phase préparatoire, Bendris n’est pas chaud pour deux stages à l’étranger prévus initialement en Tunisie et Italie.

Bira-la presse de Sétif, le clash

La relation presse locale et le nouveau numéro un de le SSPA/Black-Eagles n’est plus au beau fixe. La manière de faire du porte-parole , manager général et directeur technique du club qui est allé loin dans son langage a outré, le moins que l’on puisse dire, des journaliste. Hier, Bira s’est permis le luxe d’accuser les journalistes de plumitifs au service de tiers. Oubliant que les mots ont un sens, Bira faisant dans le monopole et la rétention de l’information a franchi la ligne rouge. Ce dérapage a scandalisé des échotiers, lesquels ont non seulement haussé le ton mais remis à sa place Bira, fonctionnant en mode 3 en1. Faute d’arguments à valoir, le nouveau salarié du club a voulu par ailleurs jouer la carte du « chantage » : « Cette conférence de presse sera la dernière. Dorénavant, je ne communiquerai qu’à travers la page officielle du club ». Au lieu de calmer le jeu, Bira met l’huile sur le feu, adopte la politique de la fuite en avant. Déstabilisé par la réaction ferme de certains journalistes touchés dans leur amour propre, le porte-parole du club a essayé de rectifier le tir, en vain. Craignant la réplique des journalistes bien informés sur le nouveau casting ciblant des éléments de troisième catégorie et d’autres ayant passé la saison dernière à chauffer le banc des remplaçants, Bira n’a pas voulu s’attarder sur la nouvelle composante de l’effectif. Alors que les noms de certains joueurs inconnus au bataillon de la première classe comme, d’Abada (ASO), Douar(PAC) Dahmani(MCA), Ghorab (ex-PAC), Hadji et Bousder(ESBA) circulent à Sétif où les fans grincent les dents. Cela dit, l’embargo imposé par Bira dont le comportement nous rappelle celui de l’ex-coach national, n’empêchera pas les échotiers ne caressant pas dans le sens du poil à faire leur travail vaille que vaille. Pour la gouverne du nouveau numéro un de l’ESS, n’étant plus la propriété de ses fans et de son milieu ambiant, informer est un droit constitutionnel…

Kamel Beniaiche

Comments are closed.