« Je ne reconnais plus ma ville natale. Je la trouve sale. Elle n’est plus du tout coquette. Je suis en train de me promener dans ce qui était l’une de ses plus belles rues. Cette rue, s’appelant Émir Abdelkader (ex-Bugeaud, NDLR), n’avait rien à envier aux artères des villes européennes. Regardez les bacs à ordures qui sont posés sur les trottoirs, en plein sur le chemin des piétons, quand ils ne sont pas posés à même la route, et dont les ordures ménagères dégagent à longueur de journée des odeurs nauséabondes », a déclaré un habitant de ce quartier. « Ce n’est pas du tout l’endroit idéal pour l’emplacement de ces bacs. Ces derniers, qui sont posés contre le mur d’enceinte du CEM (Collège d’Enseignement Moyen, NDLR) George Isaac et qui sont placés juste en face de la mosquée Errahmane sont diamétralement opposés aux bonnes pratiques de l’Islam, puisque cette religion nous a enseigné que la propreté était un signe de foi », a poursuivi son voisin. Certes, une rue comme celle de l’Émir Abdelkader, censée être une avenue de shopping et de promenade, est devenue à la longue une artère sale et infréquentable. « Où sont passés les responsables de l’entreprise “Annaba propre” pour délocaliser tous les bacs à ordures qui puent et qui sont posés devant le mur d’enceinte du CEM George Isaac, marché Francis et l’angle des rues Émir Abdelkader et la Glacière ? », a ajouté un commerçant, dont le local se trouve à quelques mètres de ces bacs à ordure. En outre, les citoyens, notamment les promeneurs et les estivants souhaitent que les responsables en charge interviennent dans les meilleurs délais, pour prendre en charge ce problème qui ternit l’image de la ville des jujubes et qui devient de plus en plus répandu, dans tous les quartiers et dans toutes les rues de la ville.
Nejmedine Zéroug
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