L’enjeu cardinal des élections présidentielles prévues le 7 septembre prochain, Abdelmadjid Tebboune l’a résumé en une seule phrase. C’était lors de l’annonce officielle de sa décision de se porter candidat pour un second mandat. « Le pire dans de tels parcours c’est de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port », a-t-il estimé, évoquant l’expérience d’un premier mandat parsemé de défis sur tous les plans. C’est donc sans surprise qu’il a assuré poursuivre une dynamique visant à éradiquer la moindre séquelle laissée par deux décennies d’une gestion prise en otage par une « Issaba », qui avait failli mener l’Algérie à une banqueroute fatale. Dans le même sillage, il a exprimé sa détermination à aller jusqu’au bout de son programme électoral avec comme objectif le parachèvement des réalisations. « Les importantes réalisations accomplies, dont je suis fier, ont été concrétisées grâce au peuple algérien », a-t-il dit. L’Algérie est aujourd’hui « un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans » et « tout le monde reconnaît ses exploits, l’adversaire avant l’ami », a-t-il souligné, précisant que le second mandat au cas où il est réélu sera consacré à « l’ancrage de ce qui a été initié ». « Les Algériens sont aujourd’hui conscients que leur pays est en sécurité », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que « les réalisations de l’Algérie en matière économique la préparent à rejoindre les économies émergentes ». « Tout ce que nous avons réalisé était un premier jalon pour que notre économie devienne véritablement celle d’un pays émergent », a-t-il dit. Aujourd’hui, il y’a lieu de signaler que l’Algérie est certainement en voie de surmonter plusieurs difficultés ; toutefois, il faut admettre que beaucoup reste à faire et que « le chemin reste encore long », non seulement pour préserver les acquis, mais pour assurer une évolution continue. En plus de l’aspect économique et ses répercussions au niveau social, les élections présidentielles du 7 septembre d’une manière générale et la perspective officialisée d’un second mandat que va briguer Abdelmadjid Tebboune en particulier, ne devraient pas manquer d’entrainer d’autres enjeux sécuritaires, politiques et diplomatique. Le monde est en train de vivre un grand chamboulement à une échelle planétaire au niveau des rapports de force ; et l’Algérie est appelée à s’adapter à ce contexte géostratégique plein d’incertitudes, que les « alliances du pire » voudraient mettre à leur avantage.
Par Mohamed M
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