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Bac 2024 : un taux de réussite de 58,28 % : La filière « mathématiques » à l’honneur

Fin du suspense. Les 862.733 candidats au bac et leurs parents, qui attendaient depuis le 13 juin (date de fin des épreuves), connaissent les résultats de la session 2024. Avant-hier jeudi, à seize heures, comme annoncé par le ministère de l’Éducation, l’Office National des Examens et Concours (ONEC) a mis en ligne les résultats sur son site officiel, qui ont également été affichés simultanément dans les lycées. Premier constat : le taux de réussite national est de 58,28 %, meilleur que celui de l’année dernière, qui était de 50,68 %, soit un bond de presque sept points. Au-delà de ce chiffre global, c’est le taux de réussite par filière qui attire l’attention, avec les mathématiques marquant l’hégémonie, avec un taux de réussite de 82,25 %. Une vraie prouesse pour cette filière où sont admis les « cracks ». Arrive en deuxième position la filière langues étrangères, avec un taux de réussite de 64,11 %, suivie des sciences expérimentales avec 61,20 %, philosophie avec 54,47 %, et enfin sciences de gestion avec 47 %. La domination de la filière mathématiques se traduit également par la meilleure moyenne nationale au bac, avec Mokrane Mohamed Amine, du lycée de Hadjout (wilaya de Blida) qui a obtenu une moyenne générale de 19,62/20. En deuxième position se trouve Nabila Ainas, du lycée Lotfi d’Oran, avec 19,52/20 en sciences expérimentales, et Aoulam Wissal, de Relizane, complète le podium avec 19,34/20. Par wilaya, Tizi Ouzou conserve le leadership, avec un taux de réussite de 71,15 %, suivie de Relizane, avec 69,45 % et Tindouf avec 68,84 %. Les filles sont toujours à l’honneur, avec un taux de réussite de 68,57 %, confirmant ainsi une tendance structurelle, que les spécialistes s’efforcent d’analyser. Lors de sa conférence de presse, le ministre de l’Éducation, Abdelhakim Belaabed, s’est réjoui du « climat de sérénité et de calme » dans lequel se sont déroulées les épreuves du bac de juin 2024. Seul bémol souligné : les tentatives de triche constatées dans certains centres d’examen, « mais elles sont minimes par rapport aux années précédentes », tempère-t-il, précisant que les mis en cause ont été traduits en justice et jugés en comparution immédiate. Concernant la quatrième et la cinquième correction, qui ont suscité des débats ces derniers jours, notamment sur les réseaux sociaux, il semble qu’elles n’aient pas eu d’impact significatif sur les résultats. « Elles montrent l’engagement moral et professionnel dans l’opération de correction », a commenté Belaabeb, mettant ainsi un point final à une année scolaire 2023-2024 calme et sans agitations syndicales. Cap sur la nouvelle année donc, qui fait déjà l’objet de préparations au ministère, tandis que les nouveaux bacheliers entameront sous peu le marathon des inscriptions universitaires.

H. Khellifi

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