Les Constantinois peinent toujours à enterrer leurs morts. Un constat accablant qui fait d’ailleurs l’unanimité. Si ce dossier est remis sur le tapis aujourd’hui, c’est à cause des requêtes exprimées par les citoyens. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer face à une situation que certains qualifient d’inédite. Le nombre élevé de morts causé notamment par la pandémie de coronavirus a eu un effet boomerang sur cette prise de conscience partagée par tous. Il est vrai que les trois cimetières de Constantine, à savoir El Guemas, Zouaghi Slimane et le cimetière central, sont bel et bien saturés depuis plusieurs mois. Les citoyens n’ont cessé de soulever ce souci, en vain. Il a fallu que le nombre de morts soit multiplié par deux, voire trois, pour que les choses bougent dans le sens d’une réelle prise en charge de cette problématique à laquelle les Constantinois sont aujourd’hui confrontés. C’est du moins ce qui se dégage des recommandations du wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, qui s’est engagé à trouver une issue à cette problématique. Par ailleurs, plusieurs options restent à étudier. Cinq sites, voire plus, devraient être consacrés, selon certaines indiscrétions, à l’enterrement des morts de la wilaya : un à Didouche Mourad, un autre à la nouvelle ville Ali Mendjeli et trois autres au chef-lieu de wilaya. D’autres options devraient prochainement être proposées par les élus locaux.
M. K.
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