Absence de feux de forêt à Constantine : La wilaya touchée par la Grâce ?

Durant cette longue période de chaleur intense qui vient de passer sur la région, certains citoyens, étonnés par l’absence d’incendies de forêt, ont remis en question les informations positives délivrées par les secteurs concernés, à savoir l’administration des forêts et, dans une moindre mesure, la Protection civile. Ces deux organismes sont impliqués dans le système de prévention mis en place par la wilaya. Ces citoyens ont soutenu que les journées infernales qu’ils ont subies depuis le début du mois de juillet ne sont pas « naturelles » et qu’elles doivent forcément s’expliquent par des feux de forêt survenus quelque part dans la région, notamment dans la wilaya de Constantine. Maintenant que la température s’est adoucie et que la chaleur a cédé la place à des journées plus clémentes, avec des températures descendant à moins de 30 degrés Celsius (°C) durant la journée, nous avons contacté à nouveau le responsable de la Conservation des forêts de la wilaya, Aouad Boualem. « Cette période de grandes chaleurs a constitué pour nous, chargés de la sécurité des forêts, une véritable épreuve et un pari pour la sauvegarde de notre patrimoine forestier », a-t-il expliqué. « Mais touchons du bois », a recommandé notre interlocuteur, que nous avons joint hier, lundi 22 juillet, au téléphone, alors qu’il rentrait au bureau après une tournée d’inspection effectuée la veille et le matin même dans certains secteurs forestiers de la wilaya. « C’est une aubaine et un don du ciel qu’il n’y ait eu aucun incendie de forêt dans notre wilaya depuis le début de l’été », a tenu à souligner le directeur de la Conservation des forêts de Constantine. Ce fonctionnaire consciencieux nous a ensuite expliqué que, d’une manière générale, les feux de forêt qui surviennent dans notre wilaya proviennent presque uniquement des incendies se produisant dans les champs de blé. Heureusement, ce phénomène a considérablement baissé cette saison, grâce à l’extrême vigilance dont tout le monde fait preuve. « C’est un constat éminemment positif qu’il faut signaler », a conclu Boualem, en considérant toutefois qu’il faut rester constamment sur ses gardes jusqu’à la fin de l’automne et l’arrivée des pluies.

A. Mallem