Encore en construction mais ouverte à la prière depuis près d’un an, la mosquée El Firdaous, située à la cité Senni à Dréan, ne cesse de faire jaser. Suspicion, animosité, incompatibilité d’humeur et mésentente caractérisent, depuis un certain temps, les habitués de ce lieu de culte, dont une bonne partie des membres de la commission de ce dernier. Tout d’abord, une affaire a pris le chemin de la justice concernant des propos jugés inappropriés entre deux fidèles. Cependant, la justice n’a pas donné suite aux témoignages qui ont innocenté l’accusé. Le second problème, et pas des moindres, concerne le renouvellement des membres de l’association de la mosquée, dont le mandat s’est achevé le 10 juin 2024. En ce sens, nous avons été destinataire d’une missive également adressée au directeur des Affaires religieuses de la wilaya d’El Tarf, à la Sûreté de daïra de Dréan et au délégué à la sécurité de la wilaya. Cette lettre, émargée par 63 résidents des cités Senni, AADL et 1.300 logements, fait état de l’impossibilité de tenir une assemblée pour le renouvellement des membres de cette association. Les raisons invoquées concernent les conditions exigeant des cotisations de la part des personnes qui pourraient se porter candidates et prendre part à cette assemblée. Même l’huissier de justice, venu constater la tenue de cette assemblée qui n’a finalement pas eu lieu, n’a pas voulu donner la moindre explication. Un imam, nommément cité, serait également impliqué dans l’avortement de cette assemblée, apparemment en soutien à l’actuel président de l’association qui ne souhaite visiblement pas abandonner cette responsabilité. Affaire à suivre…
Iheb
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