Au total, 10.143 postes pédagogiques seront offerts aux candidats de la session de formation professionnelle de septembre 2024. Un chiffre qui va certainement satisfaire une bonne partie de la demande de formation de la wilaya. « Il s’agit d’un challenge que nous devrions gagner », affirme Rafik Djoudi, le directeur local du secteur. Face à une population de jeunes plus exigeante, il faudra multiplier les efforts, a-t-il tenu à souligner. D’où la nécessité, expliqua-t-il, de savoir écouter ces jeunes. « Les conseillers du secteur sont là afin d’aider les jeunes à choisir le métier qui correspond à leurs aptitudes et à leur motivation personnelle », poursuit notre interlocuteur. Un élément fondamental, selon lui, pour réussir dans une spécialité et dans la vie en général. Sur ce plan, il est nécessaire que les parents jouent pleinement leur rôle, sans trop forcer leurs enfants à s’inscrire dans une spécialité qu’ils n’aiment pas. Le projet professionnel est un aspect sur lequel les parents doivent également se pencher. Une simple discussion au sein de la famille, avant de décider de faire le déplacement vers l’établissement de formation, peut effectivement éclaircir beaucoup de choses dans la tête du jeune demandeur de formation, selon une conseillère principale. L’essentiel, explique-t-elle, est de parler ouvertement de l’avenir du jeune demandeur de formation au sein de sa famille. La communication, il est vrai, a déserté la famille algérienne, ce qui explique le constat dressé à propos des jeunes en général, et des recalés du système éducatif en particulier. C’est une jeunesse égarée, à la recherche d’un repère ou d’un idéal qu’elle n’arrive toujours pas à trouver, s’accordent à dire les spécialistes. Et la formation professionnelle est effectivement là pour répondre à ce besoin pressant et légitime de cette jeunesse. Dans cette optique, il a été prévu 5.518 postes sanctionnés par des diplômes, et 4.625 autres par une attestation qualifiante, dont quatre nouvelles spécialités introduites aux Centres de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) Salah Lebsir à Aïn Smara et Mohamed Arfaoui à Belle Vue. Du niveau 2 de qualification professionnelle jusqu’au niveau 5, synonyme d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS), tous les niveaux scolaires, qu’ils soient réduits ou pas, sont concernés par les offres de formation de cette session, ajoute Djoudi. « Apprendre, de nos jours, un métier, voire plusieurs, est plus qu’indispensable, » poursuit-il. Le message est clair : le temps est aux métiers et il est nécessaire, voire urgent, d’opter pour un choix et de sortir de cette oisiveté quotidienne, à l’origine de tous les maux sociaux, conclut-il. Notons, par ailleurs, que les inscriptions s’étaleront sur deux mois, du samedi 27 juillet au 28 septembre plus exactement.
M. Kherrab
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