Le secrétaire général de l’Alliance Nationale Républicaine (ANR) conteste le verdict de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE) qui a rejeté, avant-hier jeudi, son dossier de candidature à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. Usant de l’article 252 de la loi organique portant régime électoral, Sahli, aussitôt les résultats préliminaires de l’ANIE rendus publics et l’excluant de la course présidentielle au même titre que 12 autres postulants, s’en est remis à la Cour constitutionnelle, auprès de laquelle il a déposé un recours. Le leader de l’ANR, qui se présente au nom d’une coalition de sept partis, appuie sa requête sur le fait que les souscriptions des élus rejetées, pour motif de doublons et qui sont de l’ordre de 96, ne relevaient pas de sa responsabilité. Il se fie aux déclarations du président de l’Autorité, Mohamed Charfi, selon lesquelles l’application adoptée supprimait automatiquement et instantanément toute double souscription. Au passage, Sahli conteste également les statistiques de Charfi dans sa conférence de presse de jeudi, concernant ses propres souscriptions, qu’il dit être au nombre de 649, réparties sur 47 wilayas, et non 636, comme avancé par le président de l’ANIE. Il est à souligner que ce recours est le premier à être introduit auprès de la Cour constitutionnelle par un candidat recalé. D’autres postulants, dont la présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), l’avocate Zoubida Assoul, ont signifié leur décision de ne pas contester le verdict de l’ANIE. Pour rappel, sur les 34 citoyens ayant retiré les formulaires de souscriptions, seuls seize ont déposé, il y a une semaine, leurs dossiers de candidature. Seuls trois d’entre eux ont été retenus : ceux du président de la République, du président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), ainsi que du premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS).
A. K.
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