L’enfant âgé de treize ans qui avait été intoxiqué le samedi 13 juillet après avoir consommé du chapati au poulet potentiellement avarié dans un snack de la cité Ain Mous, près de la supérette Nezzar au nord-est de Sétif, a rendu l’âme le mercredi 24 juillet en fin d’après-midi. Hospitalisé depuis une quinzaine de jours au service de réanimation du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Saadna Mohamed Abdennour, il était intubé et ventilé, souffrant de lésions cérébrales et d’une hémorragie méningée étendue. La nouvelle de son décès s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la ville. Le père de la victime avait quitté le service des maladies infectieuses du même CHU quelques jours plus tôt, après avoir souffert d’une insuffisance rénale, de douleurs abdominales et de vomissements. Pour rappel, selon le directeur de la Santé et de la Population par intérim, Dr Mourad Sana, une enquête bactériologique a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cette intoxication alimentaire. En attendant les résultats des investigations, le local a été fermé temporairement par les services publics. Il convient de noter qu’une centaine de personnes, ayant consommé du chapati au même snack, ont été admises aux urgences médicales de diverses structures sanitaires du chef-lieu de la wilaya, ainsi que d’Ain Abessa et d’Ain Arnat, toutes souffrant des mêmes symptômes (voir notre article du mardi 16 juillet).
Faouzi S.
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