Le wali d’Oum El Bouaghi, Aissa Aissat, a effectué, jeudi 25 juillet, une visite d’inspection pour suivre l’avancement de plusieurs projets de développement. Accompagné du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) et des autorités civiles et militaires, il s’est rendu dans différentes communes. Au chef-lieu de wilaya, il a donné le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du chemin communal sud menant vers la mechta El Medfoun sur une distance de huit kilomètres. Ce projet vise à faciliter le déplacement des habitants de la zone. Le wali a insisté sur la nécessité d’accélérer le rythme des travaux. Au pôle islamique Okba Ibn Nafî, le chef de l’exécutif a proposé un projet de réhabilitation de l’aspect extérieur de cette importante structure religieuse. Ce lieu, véritable foyer de rayonnement culturel, nécessite un entretien et un suivi régulier, d’autant plus que sa réalisation a pris plus d’un quart de siècle. À Ain M’lila, comptoir régional de la pièce détachée, le premier responsable de la wilaya s’est enquis de l’avancement du projet de réalisation d’un nouveau lycée. Situé à proximité du nouvel hôpital, cet établissement enregistre un taux d’avancement appréciable. Il devrait être réceptionné prochainement pour être fonctionnel dès la rentrée scolaire 2024/2025. Toujours à Ain M’lila, Aissat a visité un nouveau groupement scolaire situé au Plan d’Occupation du Sol (POS-9). Cet établissement sera utilisé provisoirement comme Collège d’Enseignement Moyen (CEM) pour réduire la pression sur les collèges environnants, en attendant la réception d’un nouveau CEM. Dans le cadre de l’accompagnement des investisseurs de la wilaya, le chef de l’exécutif s’est rendu dans deux unités industrielles. La première, l’unité Chafek, un investissement privé spécialisé dans la production de batteries de véhicules, assure actuellement une production annuelle de 420.000 batteries et prévoit de doubler sa capacité après une opération d’extension. Elle emploie 285 travailleurs, contribuant ainsi à la réduction du chômage dans la région. La seconde, l’unité Infak, qui produit des filtres de véhicules et des accessoires industriels, emploie plus de 170 travailleurs. Ces deux entreprises ont retenu l’attention particulière des autorités pour leur contribution à l’économie locale. Par ailleurs, le wali a donné le coup d’envoi du projet de réhabilitation et de renforcement de la route nationale 100 à l’entrée d’Ain M’lila, sur une distance de quatre kilomètres. Pour clôturer sa tournée, le chef de l’exécutif a inspecté la société de fabrication d’accessoires auto « FTB ». Cette entreprise, qui emploie une trentaine de travailleurs, assure la production de 24 types d’accessoires différents. À l’issue de cette visite, le wali a déclaré : « Cette tournée s’inscrit dans le cadre du suivi de l’essor de développement de la wilaya. Elle nous a permis de constater de visu la réalité des projets, notamment ceux implantés dans les anciennes zones d’ombre comme la mechta Medfoun. Le chemin communal réalisé en 2007, une préoccupation majeure des habitants, s’est complètement dégradé faute d’entretien et en raison d’un usage excessif, surtout par les camions. Sa réhabilitation totale est donc nécessaire ». Et d’ajouter : « La priorité est également donnée au secteur stratégique de l’enseignement. Nous veillons à ce que les établissements prévus pour la prochaine rentrée soient totalement disponibles. Concernant l’investissement, nous avons visité des unités privées de production de batteries, de filtres et d’accessoires pour véhicules. Ces entreprises contribuent pleinement à la création de richesse et à l’atténuation du chômage. Une commission d’accompagnement et de prise en charge des difficultés et problèmes des investisseurs travaille activement dans ce sens ».
K. Messaad
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