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Investissements industriels à Oum El Bouaghi : Parviendra-t-on à amorcer un réel décollage ?

La commission de la wilaya d’Oum El Bouaghi chargée du suivi des projets d’investissement s’est réunie avant-hier, dimanche 28 juillet, au cabinet de la wilaya. Présidée par le chef de l’exécutif, accompagné du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (PAPW), cette séance de travail a permis d’examiner la situation des projets d’investissement, tant ceux en exploitation que ceux en cours de réalisation, dans le but de lever les obstacles rencontrés sur le terrain. Cette attention particulière portée à ce secteur arrive à point nommé et s’avère plus que nécessaire pour dynamiser et suivre de près la concrétisation de ces initiatives, pour lesquelles les pouvoirs publics ont attribué des parcelles de terrain à des prix avantageux pour encourager ce créneau, considéré comme le principal moyen de création de richesses et d’emplois. Il convient de rappeler que de nombreux lots de terrain destinés à l’investissement, octroyés jadis au dinar symbolique dans le chef-lieu de wilaya, ont malheureusement fait l’objet de spéculation foncière. Certains ont été revendus à coup de milliards sans que les projets prévus ne voient le jour. Cette situation explique en partie l’absence quasi totale de projets significatifs dans la Zone d’Activité et de Dépôt (ZAD) du chef-lieu de wilaya, alors qu’elle était un véritable fleuron de l’industrie dans les années 1980, abritant de nombreuses unités publiques qui employaient des centaines de travailleurs avant leur dissolution. Contrairement au chef-lieu de wilaya, la zone industrielle d’Ain M’lila constitue un véritable pôle industriel. De nombreuses unités y sont actives dans divers secteurs tels que les batteries, les filtres, les produits parapharmaceutiques, les accessoires automobiles, le plastique et le marbre, employant des centaines de travailleurs. Ce pôle a été récemment renforcé par une nouvelle zone industrielle de 400 hectares à Ouled Gacem, à quelques kilomètres au nord-est d’Ain M’lila. En revanche, la zone industrielle d’Ain Beida, pourtant l’une des plus anciennes de la wilaya et située dans la plus grande agglomération, peine à décoller en matière d’investissement, avec un nombre d’unités nettement inférieur à celui d’Ain M’lila. Face à cette situation, la rigueur s’impose dans le suivi régulier des projets en cours de réalisation jusqu’à leur achèvement. Cette démarche est d’autant plus cruciale que la politique nationale mise sur l’alternative de l’exportation hors hydrocarbures. A noter que la réunion de ladite commission de wilaya tenue avant-hier a rassemblé de nombreux acteurs clés, dont le chef de cabinet par intérim, l’inspecteur général de la wilaya, les chefs de daïra et les présidents d’Assemblée Populaire Communale (APC) concernés. Etaient également présents que les directeurs de divers organismes, notamment ceux de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI), de l’Investissement, des Domaines, de l’’Urbanisme, du Tourisme, de l’Energie et de l’Environnement.

K. Messaad

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