Le chef du centre de proximité des impôts d’El-Hadjar et ses employés, après avoir fourni de gros efforts, sont parvenus à mettre en fonction la numérisation des dossiers des contribuables affiliés à la direction de wilaya d’Annaba. Ce centre, ouvert au public le 4 août 2019, a débuté son activité sans service de perception. Le 2 janvier 2022, il est entré en service avec le traitement de toutes les opérations se rapportant aux impôts. Le 12 décembre 2022, il a entamé le programme du Service de la Gestion Financière (SGF). Enfin, le 8 juillet 2024, le système de numérisation a été adopté et mis en application sous le sigle de « Jibaya’tic ». Le centre comprend plus d’une quinzaine de services, chacun spécialisé dans un domaine particulier. Les domaines de l’immobilier et de l’agriculture font partie des compétences du centre. Son territoire de compétence comprend les communes d’El-Hadjar et de Sidi Amar. Le centre de proximité des impôts gère 9.000 dossiers de contribuables : 3.699 de la commune de Sidi Amar et 5.301 de celle d’El-Hadjar. La répartition des contribuables par activité montre la diversité économique de la région. L’activité privée compte 474 contribuables, tandis que les entreprises sont au nombre de deux. Le secteur des services est le plus important avec 3.759 contribuables, suivi par l’agriculture avec 2.604 contribuables. L’artisanat occupe également une place significative avec 1.746 contribuables, et le commerce compte 618 contribuables. Les sommes acquittées par les contribuables témoignent de l’importance économique de ces communes. Pour la commune d’El-Hadjar, les recettes s’élèvent à 37.645.299 dinars, tandis que pour Sidi Amar, elles atteignent 23.743.034 dinars. Il est à noter qu’un grand nombre de ces personnes imposables expriment leur satisfaction quant au traitement de leur situation fiscale, mais surtout concernant l’accueil qui leur est réservé par les fonctionnaires. Cette appréciation positive reflète les efforts déployés par le centre pour améliorer ses services et son interaction avec les contribuables.
Ahmed Chabi
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