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Projets à caractère stratégique à Annaba : Priorité aux nouveaux types de cultures 

Dans le cadre de la mise en place et de l’application du programme national des « projets agricoles à caractère stratégique », la Direction des Services Agricoles (DSA) d’Annaba a réservé plusieurs centaines d’hectares pour introduire et renforcer de nouveaux types de plantations. Les projets à caractère stratégique visent à assurer la sécurité alimentaire et à réduire les importations, tout en créant de véritables pôles de développement dans les différentes filières agricoles. Ce programme, qui s’étendra de 2024 à 2025, fait suite au décret exécutif n°24-55 du 11 Rajab 1445, correspondant au 23 janvier 2024. Ce décret modifie et complète le décret exécutif n°21-432 du 28 Rabi’ al-Awwal 1443, correspondant au 4 novembre 2021. Il définit les conditions et modalités d’attribution des terres relevant du domaine privé de l’État, à mettre en valeur dans le cadre de la concession. Les articles 13 et 14 du décret sont consacrés à l’introduction d’une procédure exceptionnelle d’octroi d’un foncier agricole à mettre en valeur par la concession, afin de mettre en œuvre des projets à caractère stratégique. Comme indiqué par le ministère de l’Agriculture et du Développement durable, le principe est simple : introduire de nouvelles cultures mieux adaptées au climat des différentes régions de l’Algérie, tout en réduisant la dépendance aux importations de ces produits. Dans ce contexte, la DSA de la wilaya d’Annaba s’est mise en quête d’introduire et de renforcer plusieurs types de cultures. Pour commencer, 100 hectares ont été attribués à la culture du kernza (une variété de céréale pérenne développée à partir du blé sauvage, offrant des avantages environnementaux grâce à ses racines profondes et sa durabilité) et 160 hectares à celle du tournesol. Ces deux cultures sont largement utilisées dans la production d’huile de cuisson, sans oublier leurs usages pharmaceutiques. En parallèle, la DSA a renforcé la production de légumes secs sur 67 hectares et celle des céréales sur 170 hectares.

Soufiane Sadouki

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