Le village agricole Aïn Bernaz, situé dans la commune d’Aïn Abid à Constantine, a enfin résolu le problème épineux de l’approvisionnement en eau potable, un problème qui a longtemps causé des difficultés importantes aux habitants. Le projet tant attendu d’adduction d’eau potable est finalement entré en service avant-hier, vendredi 2 août, mettant fin à des années de pénurie et de distribution irrégulière.
Selon un responsable municipal, ce projet, d’un coût de 1,2 milliard de centimes, a nécessité le renouvellement d’une conduite de transport sur cinq kilomètres et l’équipement de la station de pompage de Bekhira avec du matériel neuf. Les tests finaux ont été effectués le jeudi 1er août, permettant le raccordement à partir du carrefour des canalisations de plusieurs quartiers à l’entrée de la cité Mehdi Cherif. Pour les habitants d’El Maâmra, ce projet marque la fin d’une longue période de difficultés. Inauguré en 1979 comme un simple village, El Maâmra s’est depuis transformé en une véritable ville, connaissant une expansion urbaine considérable. Cette croissance a engendré de nouveaux défis en termes d’approvisionnement en eau. Les habitants appellent maintenant à une révision du système de distribution, suggérant une division de la ville en quatre secteurs. Ils demandent également le renouvellement de l’ancien réseau datant de l’époque de la révolution agraire. Les autorités locales ont indiqué que la révision du programme de distribution sera présentée aux responsables de la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO). Quant au renouvellement des anciennes canalisations, il sera programmé dans un futur proche, maintenant que le problème de distribution irrégulière a été résolu. Ce projet marque une étape importante dans l’amélioration des conditions de vie des habitants, répondant à un besoin vital et ouvrant la voie à de futurs développements dans cette localité.
Rafik S.
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