Le président du Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a loué les acquis de l’ère qui s’est instaurée après les manifestations populaires de l’année 2019. L’orateur, qui participait, hier samedi, aux travaux du forum de la jeunesse de Mila, tenu à la bibliothèque municipale, affirme que l’Algérie est entrée dans une nouvelle ère, caractérisée par la liberté et la démocratie participative. « L’Algérie Nouvelle n’est pas un slogan, mais bien une réalité vécue par l’ensemble de la collectivité nationale. Tous les obstacles mis au travers de l’épanouissement de la jeunesse algérienne par le pouvoir déchu ont été balayés. Aujourd’hui, la jeunesse est devenue une institution de la société civile et un partenaire officiel des pouvoirs publics, grâce à la nouvelle approche des hautes autorités du pays basée sur le principe de la démocratie participative », a-t-il notamment déclaré. Dans ce sens, le locuteur appelle la jeunesse algérienne à s’intégrer de manière plus prononcée dans la dynamique nationale de développement, pour consolider les aspects de partenariat entre administrateurs et administrés et dans le même temps pour renforcer la confiance retrouvée entre l’État et la population. Par ailleurs, le président du CSJ a appelé la jeunesse à s’inspirer de la génération de Novembre 1954, pour s’armer de la volonté de bien servir sa nation. « La jeunesse de Novembre a milité avec les armes et a réussi à libérer le pays. Celle d’aujourd’hui a le devoir de militer, par la plume, par les idées, pour préserver les précieux acquis de l’indépendance et participer au développement et au progrès du pays. » Faisant une rétrospective sur l’époque d’avant 2019, le président du CSJ rappelle que le pays était « au bord du gouffre », sous le régime de la Issaba, « car la jeunesse, qui est la force de toute nation, était marginalisée, martyrisée, flouée et poussée au désespoir ». En outre, il a rendu un vibrant hommage à la mémoire du jeune Brahim Belmrabet, le défunt membre actif du forum de la Jeunesse de Mila, décédé au mois de juillet passé. Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux du forum, Hidaoui dira : « Brahim était un exemple de jeune Algérien convaincu de l’importance du rôle déterminant de la jeunesse dans la vie sociale du pays. C’était une icône du mouvement associatif national et un patriote, doublé d’un intellectuel. Il a fondé à l’université de Mila le club des étudiants d’anglais pour mieux participer à la sensibilisation de la jeunesse en général et de la population estudiantine en particulier à s’intégrer dans la nouvelle dynamique induite par les réformes lancées par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune. »
Kamel B
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