Les habitants de la circonscription administrative BenmostefaBenaouda dénoncent des moyens de transport inconstants et insuffisants pour les plus de 40.000 habitants, et ce, malgré les dispositions prises par la direction des Transports pour résoudre ce problème. En l’espace de dix ans, le nombre de bus sur la ligne reliant le chef-lieu de wilaya à la circonscription administrative Benmostefa Benaouda est passé de trois à plus de trente bus. L’augmentation du nombre de bus se fait de manière graduelle, en parallèle à l’augmentation du nombre d’habitants, ainsi que sur la base des opérations de relogement au programme. Ce n’est pas là uniquement une question de bus, mais aussi de stations et d’arrêts, des points d’embarquement qui sont créés au fur et à mesure que les cités et quartiers du nouveau pôle urbain sont habités. Cependant, les bus semblent loin d’être suffisants pour assurer le transport régulier et constant des habitants de Benmostefa Benaouda, notamment les citoyens qui se déplacent ou travaillent dans d’autres communes de la wilaya, sans oublier les enfants scolarisés et les étudiants universitaires. Dans un premier temps et afin d’optimiser les moyens de transport, la direction des Transports a ouvert des lignes de transport par taxi, à partir et vers les communes de Chetaïbi, El Bouni, Sidi Amar, El-Hadjar, Berrahal, Aïn El Berda et Cheurfa. Toutefois, selon nos interlocuteurs, toute cette organisation auriat très vite été mise en échec par « l’irresponsabilité et l’inconstance des transporteurs privés, taxis et bus confondus ». Chaque jour, les citoyens font des trajets qui durent entre une heure et demie et deux heures pour atteindre Annaba. Ils passent des heures à attendre des bus qui, parfois, ne viendraient jamais, sans oublier une « station de taxi fantôme ». De surcroît, la circonscription administrative souffre d’un problème de transport interne. Les citoyens n’ont pas de moyens de transport publics pour se déplacer entre les cités et quartiers de l’ex-Draâ Errich, ce qui pose problème notamment pour les enfants scolarisés sur place.
Soufiane Sadouki
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