Le centre de regroupement et de préparation de l’élite sportive à T’zaouket, dans la commune d’Arris, est en passe d’être finalisé. Après des années de retard et de multiples obstacles, la levée des dernières réserves est en cours, laissant entrevoir une réception prochaine de cette infrastructure majeure, selon nos sources.
Situé à soixante kilomètres au sud-est de Batna, en plein cœur des montagnes des Aurès, ce complexe a connu un parcours semé d’embûches. Destiné à accueillir les sportifs de haut niveau en vue des compétitions continentales et internationales, le projet a dû faire face à des défis techniques considérables, liées notamment à l’implantation du complexe sur un terrain argileux, ainsi qu’à des problèmes d’infiltration d’eau. Ces complications ont alimenté des rumeurs de délocalisation du projet, auxquelles les habitants d’Arris se sont fermement opposés. L’intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports a été déterminante pour maintenir le projet à T’zaouket, avec l’allocation d’une enveloppe financière supplémentaire destinée à surmonter les obstacles techniques. Amirouche Debbiche, chef de la daïra d’Arris, a déclaré : « Depuis deux mois, nous travaillons activement à la levée des réserves et cherchons un terrain d’entente entre l’Assemblée Populaire Communale (APC) et la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) pour réceptionner le projet. Cette infrastructure pourra également être exploitée localement lorsqu’elle ne sera pas occupée par des équipes en stage ». Le complexe, dont la construction a débuté il y a environ cinq ans avec des interruptions périodiques, est doté d’installations de pointe. Il comprend trois terrains de football (un en gazon naturel et deux en synthétique), deux salles omnisports, une piste d’athlétisme, des aires de jeu, des espaces verts, une piscine, un hôtel de 200 lits, un café-restaurant et des espaces de détente. D’autres aménagements complémentaires sont également prévus. L’environnement exceptionnel du site, caractérisé par la pureté de l’air, le calme et la beauté des paysages aurésiens, constitue un atout majeur pour ce centre d’oxygénation.
Nasreddine Bakha
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