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Soleil, mer, sécurité et ambiance bon-enfant : La Marsa enregistre un afflux record de vacanciers

Un nouveau record d’afflux est à mettre au crédit de la commune de La Marsa, un village touristique situé à soixante kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Skikda. Malgré ses infrastructures touristiques limitées, cette région balnéaire par excellence, réputée surtout pour son calme et l’hospitalité de ses habitants, connaît, depuis l’annonce des résultats du baccalauréat, et particulièrement les weekends, un afflux de visiteurs sans précédent.

Dès huit heures du matin, ses plages s’étendant sur plusieurs kilomètres, notamment celle des galets se trouvant sur la route du Cap de Fer, grouillent d’estivants venus de toutes les régions du pays, y compris du sud, du centre et de l’ouest. Du côté de l’est algérien et de l’avis de nombreux vacanciers, la palme d’or revient incontestablement à ce village touristique grâce à l’accessibilité remarquable de ses plages, notamment celles de la fameuse région du Cap de Fer, autrefois peu fréquentée en raison de son relief accidenté. Ce succès est, en réalité, le fruit des efforts coordonnés des élus locaux et des services de sécurité. Propre, superbement illuminée et pavoisées aux couleurs de l’emblème national, la cité millénaire, berceau de l’une des premières figures de la résistance contre l’occupation française dans les années 1830, en l’occurrence cheikh Zeghdoud, conserve jalousement son statut de ville satellite de la métropole de Skikda. Aujourd’hui totalement sécurisée grâce à l’installation d’une caserne de la Marine nationale et de l’Armée Nationale Populaire (ANP), ainsi qu’au renforcement de la présence de la Gendarmerie par une brigade spécialisée dans la sécurité publique, dont le chef veille au grain en permanence, ce paradis terrestre vit au rythme de l’été dans une ambiance des grands jours. En effet, de jour comme de nuit, cette région féerique, véritable havre de paix abritant le château du bey de Constantine (ère ottomane), est prise d’assaut par les amoureux de la nature, les pêcheurs à la ligne et surtout les familles en quête de calme et de quiétude, en provenance de différentes wilayas de l’est du pays, d’Alger, de la grande Kabylie, et même de l’Oranais. Peu avant l’ouverture de la saison estivale, ce village touristique a subi une transformation complète grâce à divers projets visant à améliorer le cadre de vie, offrant ainsi un nouveau look aux visiteurs habituels. Et même si La Marsa a aujourd’hui beaucoup de rivaux, elle demeure indéniablement une destination touristique de choix grâce à atouts naturels hors du commun et qui sont nombreux. Hospitalière, La Marsa, qui est légendaire grâce à sa plage Ermila s’étendant sur une quinzaine de kilomètres jusqu’au piémont du mont de Filfila, en passant par Kef Fatima, Guerbez et le fameux Cap de Fer, ainsi que sa plage surnommée « Hawaï », continue de drainer un monde fou. Selon des statistiques récentes, près de dix millions de vacanciers ont fréquenté ces deux sites paradisiaques en l’espace d’un mois, apprend-on des autorités locales. De la mémoire des riverains, c’est du jamais vu. Des files de véhicules s’étendant sur trente kilomètres, depuis la sortie du village jusqu’à l’entrée de la commune de Berrahal, sont signalées chaque début de soirée. Propre et superbement illuminé, le boulevard du front de mer de La Marsa offre, par ailleurs, un spectacle particulier aux touristes, qui en gardent un merveilleux souvenir de leurs vacances. Le problème d’alimentation en eau potable, dont souffrait autrefois la commune, n’est plus qu’un lointain souvenir. « Depuis la mise en exploitation de la station de dessalement de l’eau de mer implantée dans la localité de R’mila, la population locale bénéficie d’un approvisionnement en eau potable 24 heures sur 24. Même les estivants qui optent pour la zone du Cap de Fer ont à leur disposition des dizaines de sources d’eau douce », dira, à ce sujet, le maire de La Marsa, Djamel Hirrech. Et de rappeler que « l’État a mis à disposition des moyens financiers colossaux et a réussi à relever le défi dans un délai record. Tout cela pour offrir aux citoyens un cadre de vie sain et à redonner à la cité son véritable statut de ville balnéaire par excellence ».

B. Salah-Eddine   

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