Pas moins de 1.614 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés durant les deux premiers mois de la présente saison estivale, a révélé le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, qui s’exprimait hier mardi à l’occasion de sa supervision d’une journée d’information sur ce phénomène au siège du ministère. Le ministre a précisé que ces cas ont été enregistrés au cours de la période estivale s’étalant du 1er juin au 7 août. Et d’expliquer que 853 cas ont été recensés dans des espaces commerciaux et 717 autres dans des espaces privés, révélant que 47 % des intoxications alimentaires ont été enregistrés lors de banquets et de mariages. Saihi a tenu à mettre en garde contre la gravité de ces statistiques. « C’est très dangereux, surtout pendant l’été, et la véritable raison est l’absence de chaîne du froid et de moyens d’approvisionnement en nourriture », a-t-il expliqué, soulignant que le coût d’un patient est estimé à plus de 3.500 dinars. Par la suite, il a assuré que des instructions « ont été émises par la direction de la Prévention, pour un été normal » et a souligné la nécessité de prêter attention aussi bien aux aspects nutritionnels qu’hygiéniques. En outre, le responsable a mis l’accent sur l’impérative coordination entre le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, les bureaux communaux d’hygiène et le ministère de la Santé à l’avenir. De son côté, Mounira Qureshi, responsable du comité de santé et de prévention au ministère de la Santé, a révélé que sept décès par intoxication alimentaire ont été enregistrés, entre les années 2023 et 2024, dans les wilayas de M’Sila, Alger, Médéa, Constantine, Tiaret, Mostaganem et Blida.
AK
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