La wilaya de Batna a bénéficié d’un nouveau quota de 1.500 Logements Publics Locatifs (LPL) et de 3.000 aides à l’habitat rural, a indiqué avant-hier, mardi 13 août, le wali, Mohamed Benmalek. Ce quota, attribué à la wilaya dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour l’année 2024, s’ajoute à deux précédents quotas comprenant, pour le premier, 4.200 logements des différentes formules d’habitat et, pour le second, 6.232 unités, a précisé le chef de l’exécutif local au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la wilaya. La mise à disposition de 1.500 LPL et de 3.000 aides à l’habitat rural a été favorisée par les mesures arrêtées localement et qui ont permis l’achèvement de tous les projets de ce secteur qui étaient à l’arrêt ou qui accusaient un retard important, ainsi que par la mise à disposition du foncier nécessaire à la réalisation de nouveaux logements, a souligné Benmalek. Le même responsable a également ajouté, à propos des assiettes foncières destinées aux projets d’habitat, que des terrains exempts de tout obstacle et raccordés aux différents réseaux ont été aménagés pour accueillir 10.000 unités, en plus d’un nouveau pôle urbain prévu dans la commune de Djerma et pouvant recevoir 20.000 autres logements. Le wali a affirmé, dans ce contexte, que toutes les dispositions seront prises à l’effet d’entamer la construction, dans les meilleurs délais, du quota de logements qui vient d’être attribué, ce qui permettra, a-t-il souligné, l’inscription de nouveaux quotas au bénéfice de la wilaya. Il faut dire que la crise du logement à Batna, autrefois aiguë, s’est atténuée ces dernières années grâce à la construction de milliers de logements de diverses formules. Les statistiques officielles témoignent de cette amélioration. Néanmoins, une forte demande persiste parmi les citoyens, révélant un problème complexe qui mérite une analyse approfondie. Cette situation paradoxale s’explique en partie par les mutations sociales profondes que connaît la région. Les mentalités évoluent, entraînant de nouveaux besoins et exigences en matière de logement. Un aspect notable de ces changements est la transformation des structures familiales. Le modèle traditionnel, où plusieurs générations cohabitaient sous un même toit, cède progressivement la place à une aspiration croissante à l’indépendance résidentielle. Ces évolutions sociétales engendrent une pression constante sur le marché du logement, malgré les efforts consentis.
Nasreddine Bakha / AG
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