La formation sétifienne a conclu sa troisième semaine de préparation par un match amical. La rencontre, qui a opposé avant-hier jeudi les Noir et Blanc à la formation tunisienne de l’EGS Gafsa, s’est soldée par un score d’un but partout. En raison d’une communication restreinte entre le club et la presse, le but des Ententistes, marqué par Hadji, a été signalé alors même qu’il avait manqué une grande partie du stage de Hammam Bourguiba, où s’est déroulé le match amical, pour des raisons personnelles. Le but de l’équipe tunisienne aurait quant à lui été inscrit par Amir Amrane. Il est à noter que même la page officielle du club n’a pas échappé au blocus imposé par un « salarié » recruté pour prendre en otage le club et régler de vieux contentieux. Selon un membre de la délégation présent à Hammam Bourguiba, le huis clos et le manque d’informations sur les joueurs ayant participé à ce test sont délibérés. « Faisant le vide autour de lui, le directeur sportif, en désaccord total avec l’entraîneur, impose son veto. Il ne laisse rien filtrer. En plus de ses trois fonctions, il s’est autoproclamé attaché de presse. Le désigné ou recruté, selon les sources, est resté à Sétif à se tourner les pouces, fermant ainsi tous les canaux de communication. Certains joueurs recrutés par ses soins sont en ballotage et ne sont pas certains de figurer dans l’effectif de la nouvelle saison. Bien que les joueurs et le staff soient placés dans d’excellentes conditions de travail, notamment grâce au soutien du groupe Sonelgaz, les tensions entre Bira et Bendris persistent malgré tout », souligne sous le sceau de l’anonymat notre contact. Ce dernier n’exclut pas le maintien de tout monde, sachant que les aiguilles de la montre ne tournent pas en faveur de l’Aigle Noir. Le deuxième match, qui opposera le Club Africain à l’Aigle Noir, aura lieu à huis clos à Tunis, demain dimanche. Avant de rentrer au bercail le 25 août, les Noir et Blanc affronteront l’ASO Chlef le 23 du même mois, toujours à Hammam Bourguiba, où ils auront séjourné plus de trois semaines, ce qui est loin d’être recommandé pour un groupe de compétiteurs. Faute d’informations fiables, le mystère entoure toujours les départs et arrivées des joueurs, d’autant plus que la fin du mercato, prévue pour le 31 août, approche à grands pas. Il en est de même pour le nouveau programme de préparation, alors que le début du championnat a été reporté au 21 septembre prochain.
L’assemblée générale élective du club amateur reportée
La « chasse » aux trésor fait rage au sein du club phare d’Aïn El Fouara, où des inconnus du mouvement sportif national cherchent à s’accaparer un butin de plus de 57 milliards de centimes. Après avoir vidé de sa substance l’assemblée générale de l’ES Sétif, qui a vu naître des personnalités telles qu’Ali Benaouda, dit Ali Layas, Messaoud Koussim, Lounis Mattem, Larbi Kharchi, dit Amrouna, Abdelhamid Salhi, Bouzid Cheniti, Mohamed Griche et d’autres grandes figures de notre sport roi, des opportunistes, arrivés par effraction, préparent un stratagème pour « gérer » à leur guise cette manne financière tombée du ciel. N’ayant ni le niveau d’instruction requis (un minimum de troisième année secondaire), ni le charisme pour diriger le Club Sportif Amateur (CSA) de l’ESS et désormais chargés de la gestion des jeunes catégories de football et de la relance de disciplines comme le volley, le basket, le judo et la boxe, qui ont fait les beaux jours de l’Entente dans les années 1970 et 1980, les « maitres » d’une microscopique assemblée générale de douze membres ont trouvé une parade. Ne disposant pas de suffisamment de « personnel » pour constituer un comité directeur, les « têtes pensantes » envisagent de mettre les autorités locales devant le fait accompli en revenant par la porte d’un directoire. Cette méthode, qui n’est qu’un palliatif, a montré ses limites et ses défauts chez le voisin, l’USMS, où les candidats ayant le profil ne se bousculent pas au portillon. La wilaya, la commune et la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) de Sétif, principaux pourvoyeurs des subventions représentant les 57 milliards de centimes des créances du CSA auprès du club professionnel, actuellement sous la coupe du groupe Sonelgaz, ne pouvant coopérer avec des personnes sans le moindre projet ou vision, devraient mettre un terme à cette gabegie qui ne dit pas son nom…
Kamel Beniaiche
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