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Prix du café sur le Cours d’Annaba : Répression des fraudes, es-tu là ?

Le café, tant apprécié le matin, n’est plus servi à partir de dix heures par les glaciers du Cours de la Révolution à Annaba. Pour s’installer sur une terrasse des glaciers du Cours, on est obligé de siroter un jus de fruit ou de consommer une crème glacée ou un créponné, sans connaître le prix à l’avance. « C’est aberrant. J’aime bien déguster mon café sous les ficus centenaires », remarque un habitué des lieux. « Pour nous, résidents d’Annaba, on peut toujours se diriger vers les cafés populaires où le gobelet de café nous revient à cinquante dinars, ce qui est déjà cher. Mais que font nos visiteurs, qu’ils soient des touristes nationaux ou étrangers ? », ajoute une autre personne. La question est posée et la réponse est évidente : ils devront se priver de leur café matinal. En cette période de congés et de vacances scolaires, la plupart des gens font la grasse matinée et se réveillent bien après dix heures du matin. « La Direction du Commerce et de la Promotion des Exportations (DCPE) doit se pencher sur ce problème qui pénalise les consommateurs et porte atteinte à la promotion du tourisme dans notre ville », déclare un résident. « Parfois, on vous impose de prendre une pâtisserie en même temps que votre café ! » nous signale un jeune homme, habitué à s’installer avec son épouse sur le Cours. Il ajoute : « Je ne peux pas demander à ma femme de me suivre dans un café populaire ». Notons que le Cours de la Révolution est animé tout au long de l’année. Même pendant les mois d’hiver, ses terrasses restent fréquentées, accueillant des habitués qui s’arrêtent pour savourer un café, un thé ou d’autres spécialités. Ce lieu central de la ville est non seulement un espace de rencontre et de détente, mais aussi un endroit idéal pour des promenades prolongées et des discussions animées, grâce à son vaste espace. L’ombre des arbres centenaires, les kiosques et les bâtiments environnants comme l’Hôtel d’Orient, le théâtre régional et la mairie, confèrent au Cours un caractère distingué, apprécié tant par les habitants que par les visiteurs en quête de relaxation malgré les nuisances sonores causées par les automobilistes et motocyclistes. En dépit du bruit ambiant, cette place emblématique devient particulièrement vivante au printemps et pendant l’été, lorsque ses terrasses sont envahies par des visiteurs locaux et internationaux. Ainsi, ce phénomène soulève des questions sur l’accessibilité des services et l’impact sur le tourisme local. Les autorités compétentes devraient examiner ces pratiques pour assurer un équilibre entre les intérêts des commerçants et ceux des consommateurs, tout en préservant l’attrait touristique de la ville d’Annaba.

Ahmed Chabi

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