Quelques semaines après le lancement du nouveau dispositif d’intégration du lait cru demi-écrémé vendu à 25 dinars le sachet, la pratique de la vente concomitante persiste chez certains propriétaires de commerces.
Au chef-lieu de wilaya, une supérette située à proximité du douzième arrondissement de police impose cette pratique contestable. « Un sachet de lait à 25 dinars est vendu obligatoirement avec un sachet de lait dit de vache à 80 dinars. C’est à prendre ou à laisser », dira le caissier aux clients qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pis encore, alors qu’une pénurie est enregistrée dans certains magasins, d’autres, privilégiés par les distributeurs, reçoivent d’importantes quantités, notamment en soirée, pour échapper aux contrôles. Force est de constater que la situation initiale dont souffre le consommateur depuis des années, caractérisée par une mauvaise distribution et le diktat des épiciers, n’a pas changé d’un iota. Le citoyen reste ainsi le dindon de la farce. Face à ces abus, les services concernés, en particulier les inspecteurs et contrôleurs de la direction du Commerce et de la Promotion des exportations de la wilaya de Sétif, sont appelés à intervenir pour mettre un terme à ces pratiques dénoncées à maintes reprises. Il est important de rappeler que l’objectif de cette initiative dépasse la simple relance de la filière laitière. L’ambition est de réaliser un progrès significatif en réduisant la facture d’importation, tout en préservant le pouvoir d’achat des citoyens. Ces pratiques abusives nécessitent donc une action rapide et efficace des autorités compétentes.
Faouzi S.
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