Au quatrième jour de la campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre, le candidat du Mouvement pour la Société de la Paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, s’est rendu, hier dimanche, dans la wilaya de Mila et a mené une activité de proximité dans les communes de Grarem Gouga et du chef-lieu. Dans la première localité, il a rencontré une foule de citoyens devant le siège de sa permanence. Ensuite, dans la commune de Mila, il a effectué une marche depuis la bibliothèque municipale jusqu’à l’esplanade de l’Assemblée Populaire Communale (APC), où il a reçu un accueil chaleureux tout au long de l’itinéraire. Lors de ses échanges avec les citoyens sur la place de la mairie, le candidat du MSP à la présidentielle a abordé plusieurs questions relatives au développement local et a évoqué le « glorieux passé historique et révolutionnaire de la ville de Moubarek El Mili, d’Abdelhafid Boussouf et de Slimane Bentobal ». Concernant le développement local de la région, Hassani Cherif a déclaré : « De nombreuses défaillances continuent de pénaliser la population locale. Comment se fait-il que seize communes de Mila continuent de souffrir de pénurie d’eau, alors que la wilaya abrite sur son sol le plus grand plan d’eau douce du pays ? » Il a également souligné l’absence de véritables zones industrielles dans la région, promettant d’aplanir toutes les difficultés qui freinent la relance économique de la wilaya, s’il était élu président. Et de critiquer la répartition des plages horaires dédiées à la campagne électorale, à la radio et à la télévision publiques, la qualifiant d’« injuste » : « Le temps d’antenne doit être réparti entre les trois candidats à la présidentielle, et non entre les partis et organismes qui les soutiennent », a-t-il affirmé. Par ailleurs, il a promis de mettre en place un mode de gouvernance axé sur la population et de renforcer le principe de démocratie participative, pour en faire une réalité concrète. « Les réformes politiques prévues dans notre programme impliqueront réellement la population et feront du citoyen algérien un véritable partenaire de l’État dans la prise de décision. » À chacune de ses haltes dans les rues de la ville, le candidat a appelé les citoyens à participer massivement à l’élection.
Kamel B.
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