Le ministère de la Santé a assuré, lundi, n’avoir enregistré aucun cas de variole de singe sur le territoire national, annonçant la mise en place d’un dispositif de surveillance et d’alerte pour contrecarrer cette maladie qui s’est répondue dans plusieurs pays, a indiqué un communiqué du ministère.
A ce propos, le ministère qui a réuni la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du Règlement sanitaire international (RSI) pour une évaluation du risque de cette maladie, suite à la déclaration du directeur général de l’OMS relative à la variole de singe ou MPOX, le 14 août dernier, comme étant « une urgence de santé publique de portée internationale », a fait état de « la disponibilité des moyens pour faire face à l’introduction éventuelle de cette maladie dans le pays », tout en assurant qu' »aucun cas de variole de singe n’a été enregistré sur le territoire national, qu’il soit local ou importé ».
Il a également souligné qu’après avoir « passé en revue la situation épidémiologique mondiale et régionale et les modes de transmission de la maladie, les membres de la sous-commission ont déclaré que le risque demeure faible dans la population générale. Néanmoins, la vigilance doit rester de mise », a-t-il averti, précisant que la plupart des cas confirmés dans le monde « sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique ».
De ce fait, le ministère a annoncé « la mise en place d’un dispositif de surveillance et d’alerte au niveau national, notamment à travers le renforcement de la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population générale ».
Il a fait savoir que la variole du singe est « une maladie virale » et qu’elle « se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus », appelant, par occasion, les citoyens à respecter « les règles d’hygiène individuelle et collective, notamment le lavage des mains ».
Le ministère a appelé, toutefois, les personnes qui sont à l’étranger ou partiront en voyage, dans une région contaminée, à respecter certaines procédures.
Il s’agit d’éviter le contact avec des personnes touchées et les animaux susceptibles d’héberger le virus, tout en procédant à l’isolement des personnes infectées et l’utilisation des masques respiratoires.
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