La pergola d’un appartement situé dans la cité des 1.300 logements de Dréan, dans la wilaya d’El Tarf, s’est détachée et est tombée au sol. Par chance, personne ne se trouvait en bas de l’immeuble au moment des faits, évitant ainsi un potentiel drame. Cet accident soulève moult questions sur l’état du patrimoine immobilier géré par l’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI) et l’Entreprise Nationale de Promotion Immobilière (ENPI), qui souffre d’une perpétuelle dégradation faute d’un entretien ciblé et régulier. En ce sens, les habitants des cités HLM (Habitations à Loyer Modéré) ne cessent d’attirer l’attention des services concernés sur la détérioration des parties communes, les infiltrations d’eau causées par une étanchéité défectueuse, sans parler de l’état délabré des façades nécessitant peinture et réfection. S’ajoutent à cela les caves, où stagnent les eaux usées et dont l’état laisse à désirer, sans oublier la prolifération de rats et de moustiques. Les services techniques de l’OPGI et de l’ENPI ont du pain sur la planche pour remédier à cette situation chaotique. Il est également de leur devoir d’engager des études techniques en collaboration avec les services du Contrôle Technique de la Construction (CTC) pour évaluer l’ampleur des dégâts et décider des actions à entreprendre pour « sauver » ces immeubles dont la dégradation ne fait que s’accentuer, avec tous les risques que cela peut entraîner.
Iheb
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