Cet été 2024, les estivants sont plus nombreux que la saison estivale précédente à Annaba. L’affluence estivale a atteint, selon des sources proches de la wilaya, un pic de plus de trois millions d’estivants en l’espace de deux mois, contre 1,2 million durant l’été dernier. Les raisons : des préparatifs adéquats et une situation sécuritaire sans faille grâce à un plan réfléchi et strictement exécuté conjointement par les différentes brigades de la gendarmerie et de la police. En outre, les journées caniculaires, torrides et étouffantes qui ont caractérisé les wilayas de l’intérieur du pays dans l’est (Constantine, Guelma, Biskra, Khenchela, Souk-Ahras et Tébessa) tout au long du mois de juillet et d’août en cours, se sont traduites par un empressement des estivants vers les côtes d’Annaba. Ainsi, la Coquette et sa corniche se sont avérées un véritable temple pour les estivants. Il est vrai que la mer, à Annaba, a toujours été synonyme de détente, de loisirs et de vacances. Incontestablement, la Coquette possède l’une des plus belles corniches d’Algérie. Elle attire chaque jour, tel un temple, des milliers d’estivants venus des quatre coins du pays. Si pendant la journée la baignade est le meilleur moyen de fuir la canicule, le soir est également un moment agréable au bord de la Méditerranée. En effet, les féeriques plages d’Annaba, célèbres les unes pour leurs kiosques à glace et les autres pour leurs restaurants où l’on déguste poissons et boissons les pieds dans l’eau, sont prises d’assaut. Ils sont des milliers d’Algériens et d’étrangers à fréquenter cette splendide corniche depuis l’ouverture de la saison estivale, fin du mois de juin, et bien au-delà. Annaba, la Coquette, surtout célèbre pour son Cours de la Révolution, a l’avantage d’avoir une corniche « urbanisée ». La mer fait partie du décor urbain. Les plus importantes cités du nord de la ville sont à la fois la ville et la corniche. Saint-Cloud, comme Kouba ou encore La Caroube sont à la fois des cités d’habitations et de plages. Pour beaucoup d’estivants rencontrés, la ville des rives de la Seybouse, où les veillées au bord de la mer sont une vieille tradition, fait rêver. Chaque soir, ce sont des milliers de promeneurs qui longent les promenades et boulevards du front de mer. Jeunes et moins jeunes, seuls ou en groupe, tous prennent le chemin de la mer. Les uns pour une partie de pêche ou une promenade, d’autres pour une dégustation sous les palmiers face à la Méditerranée. Depuis des années, la tradition veut que, fuyant la chaleur des Habitations à Loyer Modéré (HLM), les familles annabies gagnent les plages, s’y installent pour dîner en profitant de la brise marine. Les plages du chef-lieu d’Annaba, à savoir Saint Cloud, Belvédère et Aïn Achir ainsi que la plage de Djenane El Bey à Seraïdi, sont incontestablement celles qui attirent le plus de monde. Totalement sécurisées, elles charment, chaque soir, des centaines de familles qui s’installent confortablement sur le sable, les pieds dans l’eau. Ce sont des scènes que découvre avec joie le visiteur à Annaba. Superbement illuminés, boulevards du front de mer et plages offrent un spectacle particulier pour les touristes qui en gardent un merveilleux souvenir de vacances.
B. Salah-Eddine
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