Les habitants des 400 logements de la nouvelle ville Ali Mendjeli, plus précisément à l’Unité de Voisinage (UV) 5, sont montés, une fois de plus, au créneau pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « vols à répétition dans leurs domiciles ». Pour les représentants des habitants, il s’agit d’une forme de persécution qui ne dit pas son nom. Facilement accessibles, les appartements du rez-de-chaussée, en particulier, seraient la cible d’un groupe de malfaiteurs. Cette situation perdure depuis plusieurs années. Ce groupe aurait semé la terreur parmi les résidents. Impuissants face à une situation qui les dépasse, les habitants ont vainement tenté d’alerter les services concernés. Toutes les tentatives entreprises jusqu’à présent pour sécuriser à nouveau la cité sont restées lettre morte, déplorent-ils. En l’absence d’un élément fondamental dans un lieu de résidence, à savoir la sécurité, les habitants ont été contraints de recourir à leurs propres moyens. Dans ces conditions, la solidarité entre voisins s’est imposée comme la solution la plus appropriée pour faire face à un problème qui n’a épargné personne. En effet, aucun des résidents n’aurait échappé à ces vols. Les concernés soulignent qu’au cours des deux dernières années, plusieurs actes de vandalisme ont été commis par ces malfaiteurs. Ils profiteraient de l’absence des locataires, notamment pendant la période des vacances estivales, pour perpétrer leurs vols. Face à une telle persécution, les habitants sont contraints de ne jamais s’absenter ou, à tout le moins, de laisser quelqu’un à la maison pour éviter une éventuelle visite de ces malfaiteurs. « Mais est-ce vraiment la solution ? », s’interroge une habitante de la cité, elle-même victime de ces vols à répétition. L’appartement de cette mère de famille a malheureusement été « visité » à maintes reprises par ces personnes malintentionnées.
M. K.
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