Le candidat aux prochaines élections présidentielles, Abdelaali Hassani-Chérif, a confirmé que son programme s’est basé sur tous les déséquilibres qui ont, selon lui, « empêché, jusqu’ici les Algériens de réaliser leurs ambitions et aspirations ».Le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) a expliqué lors d’un rassemblement, animé avant-hier dimanche, en toute fin de journée à Chlef, que l’Algérie est à la veille d’élections présidentielles « charnières », « à la lumière d’une situation internationale et régionale explosive et complexe, avec des projets visant la souveraineté des peuples ».Face à cette situation, a-t-il affirmé, les prochaines élections présidentielles doivent exprimer la « cohésion des Algériens autour d’un pouvoir qui a la légitimité du peuple, pour qu’il puisse faire face à ces projets ». Et de considérer que son programme porte « un projet qui contient une opportunité et un espoir pour les Algériens de consolider le pluralisme politique et de rassembler tout le peuple sur un même pied d’égalité, pour préserver l’État », soulignant que la compétition pour le pouvoir est « une manifestation de la véritable démocratie ».Explicitant certains aspects de son programme, intitulé « Forsa », le président du MSP est encore revenu sur son idée de nouveau découpage administratif, qui viendra consacrer la fin des daïras, qui constituent selon lui, un « frein » pour les Assemblées Populaires Communales (APC), citant en exemple le « blocage de délibérations et autres pressions » exercées sur les élus locaux. Plus explicite, Hassani-Chérif parlera de 100 à 200 wilayas, avec seulement une dizaine de communes pour chacune d’entre elles. Par ailleurs, il a réitéré que l’Algérie se tient aux côtés du peuple palestinien, affirmant que « cette position la place en première ligne pour défendre cette question ».
A.K.
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