La cité Sidi Aïssa, perchée sur les hauteurs d’Annaba, a connu une extension urbaine exceptionnelle au cours de ces dernières années. Cependant, cette zone d’habitation accuse un manque flagrant en matière d’infrastructures ludiques et sportives. Un groupe de résidents de ce quartier s’est exprimé : « Notre cité, où il n’y a que du béton qui sort de terre pour la construction de logements, est considérée comme une cité-dortoir. Nos enfants, qui n’ont nulle part où aller pour jouer, s’ennuient énormément. Où sont donc passés les responsables locaux ? ». Et d’ajouter : « Nous demandons aux autorités de faire quelque chose au profit de nos enfants afin qu’ils puissent jouer à l’abri des accidents. Nous nous en remettons d’ores et déjà à notre wali, Abdelkader Djellaoui, afin qu’il prenne des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie de nos enfants ». Contrairement à d’autres cités, la zone urbaine de Sidi Aïssa n’est pas dotée d’infrastructures ludiques et sportives permettant aux enfants de jouer et de pratiquer des activités physiques. « Notre quartier a un besoin urgent d’aires de jeux, d’espaces verts pour la détente et de terrains de sport. Ces infrastructures jouent un rôle crucial dans le développement cognitif et social de l’enfant, ainsi que dans la promotion de son activité physique. Ce genre d’espaces ludiques et sportifs, si nécessaires dans la vie de l’enfant, doivent être réalisés dans notre cité », a souligné un habitant. Les résidents de la cité Sidi Aïssa espèrent que leur vœu sera exaucé dans les plus brefs délais. En conclusion, cette situation met en lumière les défis auxquels font face de nombreuses zones urbaines en pleine expansion, où le développement des infrastructures sociales et récréatives ne suit pas toujours le rythme de la croissance démographique et immobilière. Il est crucial que les autorités locales et régionales prennent en compte ces besoins essentiels dans leur planification urbaine pour assurer une meilleure qualité de vie à tous les résidents.
Nejmedine Zéroug / RC
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