Le candidat à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, Abdelaali Hassani-Chérif, s’est attaqué au Makhzen, qu’il accuse de « semer dans la nation et la région le poignard de l’entité sioniste, sous prétexte de normalisation, avec des intentions menaçantes pour la région ». S’exprimant lors d’un meeting à Adrar faisant partie du programme de sa campagne électorale, dimanche passé en fin de journée, le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) a évoqué les nombreux dangers auxquels le pays est confronté à ses frontières. Il a illustré son propos en citant l’assassinat par l’armée malienne, la veille, d’une quinzaine de civils, dont de nombreux enfants de l’Azawad. Suffisant pour l’orateur pour marteler l’impératif de soutenir l’Armée Nationale Populaire (ANP), qui a « plus que jamais besoin d’un soutien populaire pour assurer la stabilité de notre pays », assure-t-il. Quant à la question du Sahara occidental et de sa défense, elles sont « intimement liées à la sécurité nationale », indique-t-il, ajoutant que l’entité normalisatrice cherche à « attenter à la sécurité de la région ». Le candidat a par ailleurs présenté son programme électoral, qui selon lui accorde une place prépondérante aux régions sahariennes, dont la wilaya d’Adrar. Parmi ses propositions, il a mentionné l’élargissement et le dédoublement de la route nationale 6, reliant le nord de Saoura au sud de la wilaya d’Adrar, la création d’un Centre Hospitalo-universitaire (CHU), le renforcement du transport aérien, avec la création d’un aéroport international dans la région, et l’encouragement du tourisme, notamment religieux, « en raison du rôle de diplomatie religieuse que jouent les nombreuses zaouïas présentes dans la wilaya, en lien avec ses racines africaines », a-t-il expliqué.
A. K.
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