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Il prendra en charge environ 34.000 enfants aux besoins spécifiques : Le ministère de la Solidarité prépare la rentrée scolaire

La rentrée scolaire est imminente et pas seulement pour les élèves relevant du ministère de l’Éducation nationale. En effet, une catégorie particulière est également concernée, celle des personnes aux besoins spécifiques, dépendant du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Kaoutar Krikou, la ministre en charge de ce secteur, est depuis quelques jours mobilisée pour peaufiner les détails de cette rentrée. Hier mardi, elle a organisé par visioconférence une réunion de coordination avec les directeurs de l’Action sociale des wilayas. « Le ministère a pris toutes les dispositions pour accueillir les enfants aux besoins spécifiques dans les meilleures conditions », a assuré la ministre, insistant sur les aspects éducatifs et pédagogiques, ainsi que sur la mise en place des moyens d’apprentissage nécessaires, en plus des mesures d’accompagnement psychologique et social pour cette catégorie. Parlant chiffres, Krikoua indiqué que son département prenait en charge près de 34.000 enfants présentant différents handicaps, répartis sur 239 établissements d’éducation spécialisés, ainsi que 18 annexes équipées selon la nature du handicap, en plus de plus de 1.300 classes spéciales. Concernant l’encadrement et la prise en charge pédagogique, elle a précisé qu’ils étaient assurés par des enseignants et des éducateurs spécialisés, ainsi que par des psychologues et des assistants sociaux chargés de l’accompagnement psychologique et social des enfants. Pour ce qui est des affaires scolaires, elle a fait savoir qu’un quota de 180.000 cartables, dotés des fournitures nécessaires, est déjà prêt à être distribué aux enfants issus de familles démunies, après que les cellules de proximité sous tutelle du ministère ont élaboré les listes des bénéficiaires. La ministre a également salué l’apport des « âmes charitables » à la prise en charge de cette catégorie sociale, appelant à amplifier cet élan de solidarité, pour en faire bénéficier d’autres personnes, notamment dans les régions rurales, où l’enfant handicapé, qu’il soit moteur ou mental, est parfois considéré comme tabou, voire comme une « malédiction », alors que ces enfants ont simplement besoin d’une prise en charge adaptée pour exprimer leur potentiel et faire de leur handicap un moteur et une motivation pour avancer dans la vie. Lors de son deuxième meeting de campagne à Oran, le candidat indépendant Tebboune a d’ailleurs eu des mots de respect et d’affection pour les personnes aux besoins spécifiques, s’engageant à augmenter le budget de la solidarité nationale, pour leur offrir une prise en charge de qualité.

H. Khellifi

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