Les mesures prises par l’Algérie pour devenir une destination favorable à l’Investissement Direct Étranger (IDE) sont en train de changer la physionomie du paysage économique. Les résultats affichés par l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) démontrent par les chiffres que la simplification des procédures administratives et l’assainissement continu de l’environnement des affaires, à travers l’offre de garanties accrues aux investisseurs étrangers, ont déjà eu un impact positif. La nouvelle loi sur les investissements, qui introduit des incitations fiscales, des exonérations de droits de douane pour les équipements importés et des facilités pour le transfert des bénéfices et des dividendes, est considérée comme l’une des mesures majeures d’un dispositif juridique actualisé pour répondre aux nouvelles exigences. Depuis fin 2022, l’AAPI a enregistré 165 projets d’investissement, dont 64 ont été déposés par des étrangers. Les 64 projets en cours ont émané des quatre coins du monde, dont des pays asiatiques, européens et du golfe. Lors de son intervention, mardi, sur la chaîne de télévision Asharq Bloomberg, le directeur de l’AAPI a indiqué que ces investissements concernent plusieurs secteurs, allant de l’agriculture à l’industrie, sous toutes ses formes, en passant par les infrastructures. Selon lui, « les 165 projets enregistrés au niveau de l’AAPI témoignent des opportunités prometteuses que l’Algérie peut offrir aux porteurs de projets nationaux et internationaux ». Parmi les industries les plus attractives, il y a lieu de citer celles touchant aux énergies renouvelables. Donnant plus de détails sur les types d’investissements que les étrangers souhaitent réaliser en Algérie, il a cité les énergies renouvelables, qui sont selon lui « l’un des projets les plus recherchés par les étrangers en Algérie en raison des capacités du pays dans ce domaine, des facilités offertes par l’État et de sa volonté de développer ce secteur ». « L’économie circulaire, en particulier le traitement des déchets, et l’économie verte sont également des projets importants pour les investisseurs étrangers », a-t-il ajouté. Et de préciser que l’Algérie, en plus de vouloir établir des investissements conjoints, « souhaite également transférer des technologies et offrir des solutions innovantes dans les projets d’investissement ». Par ailleurs, le directeur général de l’AAPI a indiqué que « l’enveloppe financière autorisée pour les investissements étrangers en Algérie depuis la création de l’agence dans sa nouvelle forme est d’environ 6,7 milliards d’euros », sans compter certains projets d’envergure enregistrés qui figurent en bonne place, comme le mégaprojet « Lion », dirigé par les Malaisiens, qui visent à « investir dans le domaine de la métallurgie, la sidérurgie et l’aluminium, pour un montant global de 8 milliards de dollars, réparti sur quatre 4 phases ».
M. M.
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