La colère des habitants du lotissement Benabdelmalek Ramdane, situé à sept kilomètres du centre-ville, est à son paroxysme. En cause : le taux d’avancement des travaux de revêtement des trottoirs et des routes, estimé à seulement 30 %, voire moins. Face à cette situation, ils interpellent le premier responsable de la wilaya, Abdelkhalek Sayouda, qu’ils considèrent comme le seul capable de relancer, à quelques jours de la rentrée des classes, les travaux de cet important projet. « Le lotissement s’est transformé en un immense ‘bourbier’ à ciel ouvert », affirme un représentant des habitants, visiblement excédé par ces travaux inachevés. Il ajoute que les autorités locales devraient également se pencher sur les projets non achevés dans d’autres parties de la ville. « L’amélioration urbaine de notre lotissement et des autres zones devrait faire partie d’une gestion globale de la ville, sans aucune discrimination », poursuit-il. Il dénonce, par le biais de notre journal, ces pratiques « sélectives » qui ne font qu’alimenter un « sentiment de marginalisation » ressenti, aujourd’hui, par les riverains. « Nous revendiquons simplement notre droit à un cadre de vie agréable. Est-ce trop demander ? », s’interroge-t-il avec une pointe de désolation, un avis partagé par ses voisins. Face à des travaux qui s’éternisent, au grand dam des habitants, ces derniers se posent une seule question : quand verront-ils enfin le bout du tunnel ? L’importance de ce projet, en termes de désenclavement de cette partie de la ville, n’est plus à démontrer.
M. K.
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