Des sources fiables rapportent qu’un établissement touristique situé au Belvédère, sur le littoral annabi, opère dans une clandestinité totale. Surplombant les plages Belvédère 1 et 2, cet établissement, l’un des plus anciens de la région, s’est transformé en boîte de nuit illégale où toutes sortes de dérives sont tolérées. Ce changement désespère les habitants et les pêcheurs à la ligne, habitués à fréquenter ce rivage depuis des années. En effet, au-delà de minuit, l’infrastructure devient un lieu de débauche, attirant ainsi des personnes abusant les drogues. Jadis fréquenté par les familles d’Annaba, ce site a aujourd’hui l’air d’un endroit sordide. Il est en train de devenir un lieu dangereux, où des groupes spécialisés dans les agressions rôdent constamment, faisant fuir les visiteurs. De nombreux observateurs estiment qu’il est urgent que les autorités publiques interviennent pour protéger et réhabiliter ce site paradisiaque avant qu’il ne soit totalement perdu. Beaucoup s’interrogent sur l’inaction des responsables, face à une situation qui semble échapper à tout contrôle. Aujourd’hui, à Annaba, tout le monde parle du Belvédère : « Ce site, autrefois prisé par les jeunes issus de familles aisées, est devenu un haut lieu de trafic de drogues dures ». Ancien havre de paix pour les familles locales, il s’est transformé en un centre de trafic, où la drogue et d’autres délits sont monnaie courante. Au fil du temps, l’endroit a été détourné de sa vocation initiale, sombrant peu à peu dans une décadence aux conséquences graves pour toute la société. Les familles, qui fréquentaient assidûment cet espace de détente, ont progressivement cessé de l’utiliser en raison de sa déviation par rapport à son objectif initial. Le site est désormais associé à la drogue, à la prostitution et à divers types de trafic. Des vacanciers qui se sont rapprochés de la rédaction rapportent que des dealers et des consommateurs hantent les lieux, effectuant leurs transactions illégales sans la moindre gêne. Le cannabis traité et les psychotropes, sont désormais largement tolérés, notamment parmi les jeunes qui fréquentent ces complexes. Il convient de rappeler qu’une des plus grandes saisies de cocaïne dans la région a eu lieu au Belvédère il y a quelques années, marquant tristement ce site comme un centre névralgique du trafic de drogue. Annaba, autrefois une cité côtière tranquille, voit aujourd’hui l’émergence d’un réseau de narcotrafiquants, dont l’épicentre se trouve entre Belvédère et Refès Zahouane (ex-Toche). Selon les riverains, qui préfèrent garder l’anonymat par crainte de représailles, la cocaïne et l’ecstasy circulent de plus en plus dans ces zones. Ce fléau place de nombreuses familles dans une situation de désespoir, voyant leur ville glisser lentement mais sûrement vers une catastrophe. La situation devient d’autant plus préoccupante que des mineurs sont désormais impliqués dans ce réseau criminel, utilisés comme de simples pions par ces trafiquants organisés. Il est donc urgent que des mesures drastiques soient prises pour endiguer cette dérive avant qu’elle ne devienne irréversible.
B. Salah-Eddine
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