Une importante opération de nettoyage et de curage des avaloirs a été menée, jeudi 29 août, dans plusieurs quartiers de Sétif. Débutée dès sept heures du matin, cette initiative a mobilisé divers partenaires de la commune, dont l’Etablissement public de gestion des Centres d’Enfouissement Technique de Sétif (ECOSET). Supervisée par le chef de la daïra de Sétif, Mohamed Kamech, accompagné du secrétaire général Abdelmadjid Khalfi, l’opération s’est déroulée en présence des forces de sécurité (Gendarmerie et Sûreté) et des services de la Protection civile. Qualifiée de symbolique, elle a ciblé plusieurs cités considérées comme des « points noirs » en matière d’assainissement urbain. Soulignant l’importance du rôle du citoyen dans la préservation de la propreté de la ville, les responsables présents ont précisé que cette action s’inscrit dans le cadre de la préparation à la saison automnale, visant à prévenir les inondations dans les zones à risque. D’importants moyens humains et matériels ont été déployés pour assurer le succès de cette opération qui s’est étendue sur toute une journée. Les équipes sont intervenues dans de nombreux quartiers, notamment El Hidhab, Bouaroua, Ain El Chougga, Ain Tebinet, près du lycée Salah Benalioui, El Bez (à proximité du centre de lutte contre le cancer Abdelghani Mokhtari), Ain Mouss, Gaoua, la cité populaire Yahiaoui, le centre-ville, le contournement de la route nationale 05 et tout au long de l’avenue du 8 mai 1945. Plusieurs organismes ont participé à cette initiative, dont la direction de l’Environnement, le service technique de la commune, la Direction des Travaux Publics (DTP), l’Office National de l’Assainissement (ONA), l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI), la Direction des Ressources en Eau (DRE) et l’Algérienne des Eaux (ADE). Il est à noter que, outre l’incivilité de certains citoyens, le laisser-aller de certains organismes et directions contribue également à l’obstruction des avaloirs. Les efforts de remise en état sont en effet souvent négligés, voire complètement ignorés.
F. Senoussaoui
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