La communauté algérienne établie à l’étranger commencera à voter à partir d’aujourd’hui, lundi. L’opération électorale s’étalera sur une période de cinq jours au niveau des missions diplomatiques, soit jusqu’au 7 septembre. Le nombre d’électeurs algériens à l’étranger établi par l’Autorité nationale indépendante des élections est fixé à 865 490, dont 45 % de femmes et 55 % d’hommes. 15,43 % des électeurs ont moins de 40 ans. C’est l’ANIE qui se charge de l’encadrement de ce corps électoral à l’étranger à travers 117 commissions réparties comme suit : 18 en France, 30 dans le reste des pays européens, 22 dans les pays arabes, 21 dans les pays africains et 26 en Asie et en Amérique. L’article 132 de la loi organique relative au régime électoral stipule que « le président de l’ANIE, en collaboration avec les représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger, ainsi que les délégations concernées peut, par décision, avancer de cent-vingt (120) heures la date d’ouverture du scrutin ». Il est à rappeler que cette communauté a été bel et bien au cœur des discours et programmes de la campagne électorale des trois postulants à la magistrature suprême. Les trois candidats lui ont réservé un important espace de leurs programmes à travers le travail de proximité, la promotion et l’explication des programmes via la radio, la télévision ainsi que les réseaux sociaux en vue de convaincre ses membres à aller voter pour leurs programmes. En plus de la diffusion sur sa page un échantillon des activités de proximité visant à mobiliser cette catégorie en France, en Allemagne, en Suisse et aux Etats unis d’Amériques, Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé à « prendre des mesures supplémentaires au profit de cette communauté à travers, notamment l’intégration des compétences et experts au processus de développement nationale et la poursuite également de la protection et la défense des droits des Algériens vivant à l’étranger ». En ce qui concerne le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, il a exprimé son intention « d’impliquer la communauté nationale établie à l’étranger dans la vie publique et s’est engagé à accorder toutes les facilités à cette catégorie et à œuvrer à mettre en place un climat propice pour l’impliquer et investir dans les compétences algériennes établies à l’étranger ». Pour sa part, le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, s’est engagé « à œuvrer pour la concrétisation des ambitions de la communauté algérienne établie à l’étranger et le traitement de toutes ses préoccupations et la facilitation de sa participation économique dans le développement du pays ainsi que la création d’un secrétariat général d’Etat dédié à la communauté nationale basée à l’étranger ».
M.M/Ag
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