L’ancien hôpital de 120 lits du chef-lieu de wilaya d’El Tarf, tombé en désuétude depuis plus de dix ans, précisément après la mise en service de l’Établissement Public Hospitalier (EPH) El Hadi Bendjedid, continue de faire jaser, particulièrement parmi les associations représentant certaines catégories de malades, notamment celle des drépanocytaires.
Le président de cette dernière estime que cet hôpital, actuellement à l’abandon, pourrait être transformé en un hôpital régional dédié à cette pathologie. Il desservirait ainsi les wilayas d’El Tarf, Annaba, Guelma et Souk-Ahras, sachant que le nombre de personnes touchées par cette maladie dans la seule wilaya d’El Tarf avoisine les 5.000. Contacté au sujet de l’état et du devenir de cette structure sanitaire, le Directeur de la Santé et de la Population (DSP) a tenu à apporter des précisions. Selon notre interlocuteur, cet hôpital fait l’objet d’une attention particulière. À cet effet, la commission scientifique de la DSP a mené une réflexion sur l’utilité et le rôle futur de cet établissement. Une étude a été réalisée pour sa réfection, dans le but de relancer les activités dans cet espace de santé au bénéfice des malades. Ainsi, pour diverses raisons plausibles, cet ancien hôpital ne peut être transformé en établissement spécialement dédié aux personnes souffrant de drépanocytose, bien que notre interlocuteur assure qu’il existe de nombreuses maladies du sang. L’idée de le transformer en hôpital pour mères et enfants, malgré une population en constante croissance, a également été écartée. Selon le directeur de la Santé, après les travaux de réhabilitation et de réfection, et avec l’accord du wali, cette infrastructure sera principalement dédiée à l’oncologie. Un service d’urgence est également prévu, ainsi que d’autres spécialités que les professionnels du secteur estimeront nécessaires.
Iheb
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