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Le ministre de la Santé à propos du PAM version 2.0 :  « Le plan d’action de 2024 sera meilleur »

Abdelhak Saihi, ministre de la Santé, a présidé avant-hier mardi une réunion avec les cadres de son ministère, chargés de l’élaboration de la deuxième version du Plan d’Action Malade (PAM). Après avoir écouté les présentations concernant ce plan mis à jour, le ministre a appelé les participants à « redoubler d’efforts pour perpétuer le changement positif », opéré dans un secteur en perpétuelle évolution, afin de relever tous les défis. C’est donc dans la logique des choses Saihi insiste particulièrement sur « la participation active des différents acteurs et intervenants à l’enrichissement de la première version du PAM et l’adoption des propositions formulées ». « L’amélioration de la prise en charge du patient passe par l’accès à tous les services de santé », a-t-il souligné, indiquant qu’un tel objectif est inclus dans une stratégie progressive et à long terme. La deuxième version vise à « accorder une importance capitale aux services des urgences, en les dotant de tous les services dont le patient a besoin, y compris l’imagerie médicale, tout en rétablissant le rôle du médecin référent », a-t-il dit, mettant en exergue deux volets essentiels : la disponibilité des médicaments et la promotion de la prévention, à travers la mise en place d’un nouveau cadre juridique, « axé sur le principe de prévention et de contrôle par la mobilisation de toutes les ressources matérielles et humaines et l’adoption des mesures permettant de réduire la propagation des maladies et de faire face à celles émergentes ». Dans le même ordre d’idées, il n’a pas manqué de rappeler « la nécessité de continuer d’appliquer le principe de transparence en matière de gestion financière et de poursuivre le processus de numérisation, tant au niveau des établissements hospitaliers que des écoles de formation relevant du secteur ». Dans le même contexte, il a évoqué « le rôle des pôles d’activité sanitaire et la nécessité d’accompagner leur création en augmentant de 70 % les programmes de soins et de jumelage qui leur sont destinés, avec la relance de la télémédecine et la généralisation des soins à domicile grâce à l’affectation d’équipes mobiles ». Ce n’est pas la première fois que le ministre de la Santé partage la vision stratégique élaborée par son département. Dans une réunion similaire, tenue en janvier dernier, il avait déjà manifesté sa satisfaction concernant le PAM 2023. « Nous avons réussi à gagner une première bataille et la rupture de stock en médicaments fait désormais partie du passé, car en 2023, aucune rupture importante n’a été enregistrée et nous avons atteint plus de 50 % de couverture », avait-il dit. Pour 2024, il a révélé que l’objectif était de décentraliser, au niveau des hôpitaux, les soins de chimiothérapie et de faire en sorte que ce ne soit pas nécessairement au niveau des centres anticancer, soulignant « la nécessité de développer une nouvelle stratégie, en mettant en place de mini-CACs dans toutes les wilayas du pays ». « Le plan d’action de 2024 sera meilleur comparé à celui de l’année précédente et verra une meilleure gestion du secteur », avait-il assuré. Selon lui, « le PAM est le point commun entre toutes les structures de santé à l’échelle nationale et son objectif est d’être au service du malade, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ». En 2023, les établissements de santé ont vu l’acquisition, entre autres, de 6 IRM, 8 scanners, 30 radios mobiles, 30 echodopplers, 25 équipements de chaînes de froid et station d’oxygène mobile, ainsi que trois stations de réhabilitation respiratoire.

Mohamed M.

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